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Vidéo Présidentielle 2022 : le candidat de LR aura "une légitimité plus réduite" vu le mode de désignation choisi, estime Jean-François Copé

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Article rédigé par franceinfo
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Jean-François Copé, ex-candidat à la primaire ouverte de la droite et du centre en 2016, n'est "pas du tout étonné" que les militants aient choisi de voter contre une primaire ouverte.

Le choix des adhérents LR d'un congrès à deux tours, réservé à eux seuls, pour désigner leur candidat à l'Elysée, "donne une légitimité plus réduite à celui qui emportera le congrès", a regretté lundi 27 septembre sur franceinfo Jean-François Copé, maire Les Républicains de Meaux (Seine-et-Marne) et ancien président de l'UMP. Il n'est "pas du tout étonné que les militants aient choisi de faire ça entre militants". Pour lui, "il était quasi certain que les militants LR, très malheureux de l'effondrement progressif de la droite depuis le désastre de la présidentielle et ensuite des européennes, auraient plutôt envie de se recroqueviller".

"Il est capital que la droite ait un candidat unique"

Dans ces conditions, "le risque" est "de voir les centristes proposer leur propre candidat", a souligné Jean-François Copé. Selon lui, il ne faut pas non plus "oublier l'hypothèse d'un Xavier Bertrand qui, aujourd'hui, n'a toujours pas dit s'il se plierait au congrès ou pas". "Je regarde tout cela avec quand même un peu d'inquiétude, parce que je pense qu'il est capital que la droite ait un candidat unique et qu'il est surtout capital que ce candidat soit désigné au moment où les intentions de vote commencent un peu à se cristalliser, c'est à dire au mois de janvier", a-t-il. À ce moment-là, "s'il y en a un ou une qui fait la différence, au vu des sondages", il faudra "se plier derrière" lui ou elle.

Interrogé sur le profil de celles et ceux qui ambitionnent de porter les couleurs de la droite à la prochaine présidentielle, l'ex-candidat à la primaire ouverte de la droite et du centre en 2016 a jugé qu'"on n'est plus du tout dans la même dimension" qu'à l'époque de Jacques Chirac, avec qui il a fait ses premières armes en politique. "Ça ne veut pas dire que les talents ne se révèleront pas à l'épreuve des faits", a-t-il reconnu.

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