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Vidéo Juppé : "Hollande a dit 'sus à la finance', moi je dis 'mon ennemi, c'est le chômage'"

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Alain Juppé justifie sa proposition de supprimer l'ISF
Alain Juppé justifie sa proposition de supprimer l'ISF Alain Juppé justifie sa proposition de supprimer l'ISF (RTL)
Article rédigé par franceinfo
France Télévisions

Le candidat à la primaire à droite était interviewé sur RTL, ce matin. Il a défendu ses propositions économiques. 

Son objectif : booster les investissements dans les entreprises, et donc l'emploi. Invité de RTL, jeudi 12 mai, Alain Juppé a défendu ses propositions fiscales, dont la suppression de l'Impôt de solidarité sur la fortune (ISF). Une mesure qu'il assume, même s'il a "parfaitement conscience [qu'elle] est impopulaire".

"Ce que je présente, ce n'est pas du miel, a-t-il poursuivi au micro de la radio. Est-ce que les Français sont prêts à entendre la vérité ou pas ? Moi, je ne veux pas être élu en racontant des histoires ! (...) Nous avons tous dit qu'il fallait taxer les revenus du capital comme ceux du travail, c'est une ineptie !"

Le candidat à la primaire à droite a étayé son propos en donnant des exemples chiffrés : "Quand une entreprise distribue 100 euros de dividendes, qu'est-ce qu'il reste aux actionnaires après avoir payé tous les impôts ? En Allemagne, 51 euros, en Grande-Bretagne, 39 euros, en France, 36 euros... Et après le paiement de l'ISF : 3 euros. L'argent s'en va."

"Mon ennemi, c'est le chômage"

Relancé sur les critiques qu'il pourrait s'attirer et le fait que la gauche mène justement la politique inverse, Alain Juppé s'est écrié qu'il voulait justement ne rien faire comme elle. "Monsieur Hollande a dit 'sus à la finance', moi je dis 'mon ennemi, c'est le chômage'", a-t-il lancé. 

Un sondage Odoxa, publié jeudi, montre que les propositions économiques d'Alain Juppé remportent une majorité d'opinions favorables, à l'exception de la suppression de l'impôt sur la fortune. Une petite majorité de Français (54%) pensent que ces mesures ne seront pas suffisantes pour "redonner confiance et redresser l'économie française", selon cette enquête d'opinion réalisée pour BFM Business, Challenges et Aviva Assurance.

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