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: Vidéo François Baroin se dit moins "choqué" par les propos de Sarkozy sur les frites que par ceux de Valls sur les "blancos"

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Durée de la vidéo : 1 min
VIDEO. François Baroin est moins "choqué" par les propos de Sarkozy sur les frites que par ceux de Valls sur les "blancos"
VIDEO. Pour François Baroin, la cantine scolaire est "un service public facultatif" VIDEO. François Baroin est moins "choqué" par les propos de Sarkozy sur les frites que par ceux de Valls sur les "blancos" (FRANCE INTER)
Article rédigé par franceinfo
France Télévisions

Le maire de Troyes, principal soutien de l'ancien président de la République pour la primaire à droite, était l'invité de France Inter, lundi.

A polémique, polémique et demie ? La déclaration de Nicolas Sarkozy invitant à servir une "double ration de frites" aux enfants ne consommant pas de porc correspond à "une image, des propos de tribune et un élément du débat", a estimé lundi, sur France Inter, son principal soutien à la primaire à droite, François Baroin.

"Les uns et les autres en font des gorges chaudes. Moi, ça ne me choque en aucune façon. En revanche, quand j'entends M. Valls parler des 'blancos' sur le marché à Evry, je suis choqué (...), lorsque M. Macron nous parle des 'illettrées' de Gad, ça c'est un peu plus insultant et plus choquant", a déclaré le sénateur-maire de Troyes.

"La cantine est un service public facultatif"

"La cantine est un service public facultatif, l'obligation alimentaire relève des familles, il n'y a pas de place pour la religion (...), il n'y a pas de menu confessionnel dans ces services publics", a encore argumenté François Baroin, à qui Nicolas Sarkozy a promis le poste de Premier ministre s'il était réélu en 2017 à l'Elysée.

Interrogé plus avant sur le fait qu'à Troyes, les écoliers ont le choix entre deux repas, François Baroin a précisé que le deuxième n'était pas un "menu confessionnel" mais un "repas diététique". Pour lui, s'il est prévu de servir du jambon à la cantine, "vous prévenez la famille un mois, un mois et demi avant. Et si la personne n'est pas contente au regard de sa pratique, ce qui est éminemment respectable, eh bien dans ce cas, pendant un jour, elle retire l'enfant" de la cantine, a-t-il détaillé.

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