Primaire à droite : le pugilat attendu n’a pas eu lieu
Le premier débat entre les sept candidats de la primaire de droite a eu lieu ce jeudi 13 octobre.
Beaucoup craignaient le pugilat, finalement chacun des candidats est resté dans sa ligne. Preuve de leur bonne volonté, dès le départ le ton a été donné : tous respecteront le verdict des urnes et soutiendront le vainqueur de la primaire.
La probité comme sujet de discorde
Seul candidat à la primaire à avoir été condamné pour le financement du RPR, Alain Juppé met son sort entre les mains des Français. "Aujourd'hui les Français ont la décision au bout de leur bulletin de vote. S'ils estiment que ma faute me disqualifie, ils ne m'éliront pas", a-t-il commenté. Nicolas Sarkozy, seul candidat à être mis en examen, défend son droit à la présomption d'innocence et préfère s'attaquer à l'actuel chef de l'État. "Je me demande surtout jusqu'où François Hollande va salir et détruire la fonction présidentielle." Pour les sept candidats, ce débat avait tout d'un premier round d'observation.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.