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Gérard Larcher se dit favorable à "une primaire ouverte" de la droite pour l'élection présidentielle de 2022

Gérard Larcher, le président du Sénat, a indiqué ce mercredi sur France Inter être favorable à une "primaire ouverte" des Républicains pour la prochaine élection présidentielle. 

Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Gérard Larcher, dans son bureau, au Sénat, à Paris, le 24 juillet 2019. (MARTIN BUREAU / AFP)

"La primaire, c'est une méthode de choix qui a ses qualités et ses défauts", explique mercredi Gérard Larcher sur France Inter. Le président du Sénat se dit favorable à une "primaire ouverte" des Républicains pour la prochaine élection présidentielle, alors qu'à l'issue de la primaire de la droite en 2016, François Fillon avait été désigné candidat à l'élection présidentielle. L'ancien Premier ministre avait été éliminé ensuite dès le premier tour, après avoir été mis en examen pour des soupçons d'emplois fictifs de son épouse Pénélope.

Ma préoccupation, c'est que toutes celles et tous ceux qui voudront concourir pour l'élection présidentielle, il faut que nous leur proposions d'être dans ce choix.

Gérard Larcher

à France Inter

"Voilà pourquoi, je suis pour, naturellement, un dispositif qui soit ouvert", a-t-il estimé avant d'admettre qu'il "faut sans doute revoir un certain nombre de conditions", sans les préciser.

Ajuster le nombre de parlementaires

"Nous sommes favorables à l'ajustement du nombre de parlementaires", indique par ailleurs Gérard Larcher. Dans son projet de loi sur la réforme des institutions, le gouvernement veut réduire de 25 % le nombre de parlementaires, fixant à 433 le nombre de députés et à 261 le nombre de sénateurs. Gérard Larcher a précisé cependant vouloir être "attentif avec les territoires, entre guillemets un peu plus pauvres en démographie que d'autres". "Nous avons dit au Sénat, collectivement, qu'il n'était pas question qu'il y ait plus de 20 départements et collectivités à statut spécifique qui aient un seul député ou un seul sénateur", précise le président du Sénat. 

Est-ce que la Nouvelle-Calédonie ou la Polynésie n'auraient plus qu'un député ou un seul sénateur, au nom d'une sorte d'arithmétique du chiffre ?

Gérard Larcher

à France Inter

Gérard Larcher précise ses préconisations : "Je n'ai pas besoin de me lancer dans de grandes explications sur l'importance de la diversité. La crise des gilets jaunes nous rappelle à ce besoin de proximité. Et voilà pourquoi, nous proposons 281 [sénateurs]. On ne me fera pas croire que 20 sénateurs d'écart et 33 députés d'écart, cela mérite qu'on suspende une révision constitutionnelle". "Nous sommes disponibles pour la révision constitutionnelle, mais nous posons le principe de la proximité et de la continuité", a-t-il ajouté.

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