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4 Vérités : "L'égalité du temps de parole avait des conséquences négatives", affirme le CSA

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Article rédigé par franceinfo
France Télévisions

Le président du Conseil Supérieur de l'Audiovisuel, Olivier Schrameck, est l'invité de Rolaand Sicar sur le plateau des 4 Vérités de France 2 ce mercredi 13 avril.

Dans les 4 vérités de France 2 ce mercredi matin, Olivier Schrameck estime que le passage de la TNT en HD est un "plein succès, un progrès considérable. On en parle peu et c'est très bon signe car s'il y avait eu des difficultés, on en aurait parlé".

A propos de la volonté de France Télévisions de créer une chaîne d'information en continu, le président du Conseil Supérieur de l'Audiovisuel (CSA) juge que "c'est un beau projet parce qu'il fédère l'ensemble des acteurs du service public, ce qui est inédit. Avant de mettre une disposition une fréquence, l'Etat devra prendre position et le CSA vérifier que l'ensemble des chaînes reste dans une harmonie équilibrée, notamment entre secteur public et privé".

Interrogé sur les critères pris en compte pour fixer le temps de parole à l'antenne des candidats à la primaire de droite fin 2016, Olivier Schrameck a répondu : "Le maitre mot pour nous c'est l'équité et l'équilibre. Il faudra faire en sorte que la tenue des primaire ne sature pas l'espace politique. Il faut que les grandes options puissent s'exprimer et aussi qu'il y ait un équilibre entre les grandes personnalités car les primaires, ce sont aussi les compétitions entre personnalités".

L'importance de la "résonance" d'une candidature

Il s'est ensuite exprimé sur la présidentielle de 2017, dont la période de stricte égalité de temps de parole entre tous les candidats a été raccourcie, passant de cinq à deux semaines.

Olivier Schrameck estime que cette stricte égalité avait des conséquences négatives car "les rédactions ne consacraient que peu de temps au temps politique car les contraintes d'égalité étaient trop fortes". Selon le président du CSA, "il vaut mieux appliquer un principe plus large d'équité à condition de programmation égale : il ne s'agit pas de faire passer tel candidat la nuit et tel autre au milieu de la journée ou en début de soirée".

"Il faut faire en sorte, a-t-il conclu, de tenir compte de la résonnance de telle candidature. Résonnance en fonction des résultats passés, mais résonnance aussi en fonction du caractère de la campagne, d'ailleurs pas seulement dans le monde de l'audiovisuel au sens restreint du terme, mais sur les réseaux numériques. Il y a un dynamisme de la campagne que les chaînes de télévision, les stations de radio, doivent aussi accompagner".

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