Vidéo La nomination de Gabriel Attal à Matignon "est une décision de bon sens", selon Jean-Pierre Raffarin

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Les 4V : "Il faut montrer que le mur de 2027 est franchissable, c’est ça Attal", selon Jean-Pierre Raffarin
Article rédigé par France 2
France Télévisions
Alors que Gabriel Attal vient de succéder à Elisabeth Borne au poste de Premier ministre et qu’un remaniement est attendu avant le week-end du 13 janvier, Jean-Pierre Raffarin, ancien Premier ministre, était l’invité des "4 Vérités" de France 2, mercredi.

Pour Jean-Pierre Raffarin, le choix de Gabriel Attal au poste de Premier ministre est "une décision de bon sens mais il fallait la prendre, et pour ça, il faut de l’audace". Il dit ne pas avoir été surpris par ce choix et souligne la popularité de Gabriel Attal. "Il apporte des choses au président, il apporte une popularité, une perspective, sa jeunesse, son énergie". Il estime qu’Emmanuel Macron "peut laisser une marge de manœuvre s’il a un professionnel en face de lui", ce qui est, selon lui, le cas de Gabriel Attal.

"La majorité a besoin aujourd’hui de s’élargir pour faire passer ses textes et elle ne peut s’élargir qu’au centre et au centre-droit", estime le cadre historique de l’UMP, rappelant qu’il a quitté les LR "lorsqu’ils n’ont pas voulu choisir entre Le Pen et Macron".

"C’est un sacrifice important d’aller à Matignon"

Sur la question du vote de confiance, auquel avait renoncé Élisabeth Borne, l’ancien Premier ministre juge que "si vraiment il y a une bouderie au Parlement, ce n’est pas la peine qu’il aille systématiquement dans le mur. C’est un sacrifice important d’aller à Matignon. Il y a beaucoup de soucis, beaucoup de difficultés, ce n'est pas la peine de s’en rajouter." 

Pour Jean-Pierre Raffarin, l'âge de Gabriel Attal, 34 ans, est une chance. "Il faut montrer que le mur de 2027 est franchissable, c’est ça Attal", explique-t-il. Il tire de sa propre expérience un conseil pour le nouveau Premier ministre : "Ne pas chercher à séduire trop tôt ! Je crois que l’action ne doit pas céder à la séduction", conclut-il.

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