Le PS s'engage dans la primaire : une route longue à l'issue incertaine
Si on lit attentivement la résolution du Conseil national on se rend compte de l'ampleur de la tâche à accomplir : "Une primaire citoyenne sans préalable et sans préjugés." Un avertissement aux partenaires communistes et surtout écologistes qui ont encore rappelé samedi, nombreux à leur propre conseil fédération, leur opposition aux orientations sociales libérales du gouvernement.
Le Parti socialiste, est-il encore dit, "défend l'idée que la primaire ne doit pas exclure en terme de date et de modalités de débat que le président de la République puisse se présenter s'il le souhaite." Si la primaire est organisée la première quinzaine, comme le propose le PS, on voit mal comment François Hollande pourrait s'y soumettre. Un Président sortant n'a aucun intérêt à se déclarer trop tôt pour ne pas s'user et surtout faire s'envoler ses comptes de campagne.
Enfin, et c'est le plus cocasse, il est question "d'esprit de pluralité" pour la candidature: Les frondeurs y ont vu une victoire. Ils pourront avoir un ou plusieurs candidat même dans l'hypothèse de la présence du Président. Jean-Christophe a douché leur enthousiasme à la sortie de la réunion. Rien n'est décidé sur ce point...
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