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Le président du Conseil général des Hauts-de-Seine, Patrick Devedjian, pense que Jean Sarkozy convoite sa place

"Je pense qu'il (Jean Sarkozy) veut être président du conseil général. A quel moment ? L'histoire le dira", a -til déclaré dimanche sur Canal + à propos de son rival.Patrick Devedjian est candidat après les cantonales de mars à sa propre succession à la tête du département des Hauts-de-Seine.
Article rédigé par France2.fr avec AFP
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Patrick Devedjian, 2010. (AFP - Lionel Bonaventure)

"Je pense qu'il (Jean Sarkozy) veut être président du conseil général. A quel moment ? L'histoire le dira", a -til déclaré dimanche sur Canal + à propos de son rival.

Patrick Devedjian est candidat après les cantonales de mars à sa propre succession à la tête du département des Hauts-de-Seine.

Le fils du président de la République Jean Sarkozy a indiqué à plusieurs reprises qu'il ne souhaitait pas briguer la présidence du conseil général, mais il a récemment envoyé aux élus une lettre-projet dans laquelle il prône un changement de cap.

"Il a dit qu'il n'était pas candidat, et donc lancer un programme quand on n'est pas candidat, c'est curieux", a commenté

M.Devedjian, invité de Dimanche+.

Le prochain président du conseil général des Hauts-de-Seine, qui a été présidé dans le passé par Charles Pasqua puis Nicolas Sarkozy, sera désigné par les élus après les cantonales des 20 et 27 mars.

Interrogé pour savoir si l'avis de Jean Sarkozy "pèsera" sur le choix du futur président, Patrick Devedjian a répondu: "certainement".

Et celui de son père? "Encore plus", a-t-il dit, avant d'esquisser un
sourire.

L'ancien ministre de la Relance n'a pas exclu qu'on lui barre la route dans cette perspective, tout en assurant qu'il n'avait "de comptes à régler avec personne".

Jean Sarkozy, qui briguait la présidence de l'EPAD, établissement public du quartier d'affaires de la Défense, à l'automne 2009, avait dû y renoncer, après des accusations de "népotisme".

"On m'en parle encore aujourd'hui (...), ce n'est pas une bonne image c'est sûr" (...) ça a fait du mal à l'UMP d'une manière générale", a conclu Patrick Devedjian.

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