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Le Président de la république a enjoint mercredi les pays du G20 à soutenir la croissance économique mondiale

S'exprimant devant les ambassadeurs français réunis à Paris, Nicolas Sarkozy a mis en garde contre une rigueur généralisée, source potentielle d'une nouvelle récession.Se posant en Président au-dessus des partis, il a une nouvelle fois appelé la gauche à soutenir le projet de révision constitutionnelle introduisant la "règle d'or" budgétaire.
Article rédigé par Catherine Rougerie
France Télévisions
Publié
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Nicolas Sarkozy enjoint la gauche à soutenir la "règle d'or budgétaire" au nom des comptes publics. (AFP / PHOTO FRED DUFOUR)

S'exprimant devant les ambassadeurs français réunis à Paris, Nicolas Sarkozy a mis en garde contre une rigueur généralisée, source potentielle d'une nouvelle récession.

Se posant en Président au-dessus des partis, il a une nouvelle fois appelé la gauche à soutenir le projet de révision constitutionnelle introduisant la "règle d'or" budgétaire.

"Reconnaissons qu'une affaire aussi importante que l'équilibre des comptes de notre pays dépasse, et de loin, la gauche et la droite, la majorité et l'opposition, le nom de tel président, le nom de tel candidat ou candidate, c'est une affaire d'intérêt général", a estimé M. Sarkozy .

Des mesures graduelles pour éviter la récession

"Pour réduire les déficits et les dettes, il faut de la croissance", a lancé Nicolas Sarkozy à deux mois du prochain sommet des chefs d'Etat et de gouvernement du Groupe des Vingt, à Cannes.

"Des politiques de rigueur au niveau mondial seraient pires que le mal : elles menaceraient la reprise et risqueraient de nous replonger dans la récession. La réduction des déficits et des dettes, qui est indispensable, doit être graduelle et surtout crédible", a-t-il ajouté.

Mise en garde l'Iran

Le président français a par ailleurs averti l'Iran de la possibilité d'"une attaque préventive" contre ses sites nucléaires, s'il maintient ses ambitions dans ce domaine, tout en estimant qu'une telle opération provoquerait "une crise majeure" et sans citer les pays qui pourraient être tentés par une telle opération militaire.

Il s'est également prononcé pour un nouveau renforcement des sanctions contre Téhéran. "L'Iran refuse de négocier sérieusement. L'Iran se livre à de nouvelles provocations. Face à ce défi, la communauté internationale doit apporter une réponse crédible. Elle le peut si elle fait preuve d'unité, de fermeté et que les sanctions sont plus dures encore. Nous aurions tort d'en sous-estimer les effets qui sont chaque jour plus perceptibles", a-t-il affirmé.

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