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Le MoDem n'envisage pas un éventuel "ticket Villepin-Bayrou"

Yann Wehrling, porte-parole du MoDem, a assuré, mardi 27 décembre, sur France 2, qu'un ticket entre François Bayrou et Dominique de Villepin "n'était pas à l'ordre du jour". Il faut, selon lui, dépasser les querelles entre chiraquiens et sarkozystes.
Article rédigé par Dominique Cettour-Rose
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Yann Wehrling, porte-parole du Modem, mardi 27 décembre 2011, sur France 2. (France 2)

Yann Wehrling, porte-parole du MoDem, a assuré, mardi 27 décembre, sur France 2, qu'un ticket entre François Bayrou et Dominique de Villepin "n'était pas à l'ordre du jour". Il faut, selon lui, dépasser les querelles entre chiraquiens et sarkozystes.

Mettant la candidature de Dominique de Villepin sur le compte d'une "guerre de 100 ans entre chiraquiens et sarkozystes", le porte-parole du MoDem Yann Wehrling a assuré, mardi matin, sur France 2, qu'il n'envisageait pas de ticket entre François Bayrou, candidat du MoDem à la présidentielle et Dominique de Villepin, candidat de République solidaire (RS).

"Je ne suis pas sûr qu'ils soient sur le même créneau. On est sur de vieilles querelles entre la chiraquie et la sarkozie. Ce sont des guerres de 100 ans qu'il faut arrêter", a-t-il déclaré au sujet de la candidature de M. de Villepin.

Yann Wehrling, aux "4 Vérités", mardi 27 décembre 2011

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La "publication du nom des maires devrait peut-être être revue"

A propos de la candidature de la présidente du Front national, Marine Le Pen, à l'élection présidentielle, M. Wehrling a déclaré : "Cela me paraîtrait anormal évidemment qu'elle ne puisse pas se présenter". "Je n'ai pas beaucoup de doutes là-dessus", a-t-il ajouté.

Jean-Marie Le Pen, président d'honneur du FN, a dénoncé le système "inconstitutionnel" des 500 parrainages d'élus, nécessaires pour être candidat à la présidentielle, indiquant que sa fille Marine allait déposer un recours.

Le porte-parole du MoDem a suggéré que la "publication du nom des maires devrait peut-être être revue, pour que les maires puissent signer en toute tranquillité, sans avoir de représailles". "On ne peut pas imaginer un seul instant qu'un grand courant politique comme le sien, qui représente un pourcentage important des Français - je le regrette - ne puisse pas aller devant les urnes et mêmes avoir des élus aux élections législatives", selon lui.

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