Le compte Twitter du ministère de la Culture, usurpé pendant la nuit, enchaîne les messages d'insulte
Le fils de la community manager du ministère de la Culture a assuré avoir pris le contrôle du compte entre 1 heure et 5 heures du matin, mardi. Des excuses ont été publiées dans la matinée.
Le compte Twitter du ministère de la Culture en a perdu son latin. Entre 1 heure et 5 heures du matin, mardi 18 juillet, le compte certifié du ministère a enchaîné plusieurs messages grossiers et insultants. Après la suppression de nombreux tweets déplacés, un message d'excuses est finalement apparu sur le compte du ministère, peu après 6 heures du matin.
Le compte @MinistereCC a été usurpé entre 1h et 5h. Toutes nos excuses pour ces tweets indésirables. Nous essayons de régler le problème.
— Ministère Culture (@MinistereCC) 18 juillet 2017
Mais les internautes ont eu le temps de multiplier les captures d'écran des divers messages écrits sur un ton très léger. "Montez le #MinistereChomage en tt les gars", a par exemple proposé le compte Twitter entre deux invectives visant souvent les mères des internautes. Et rapidement le hashtag #MinistereChomage s'est hissé en tête des sujets les plus discutés sur Twitter.
Le compte Twitter du ministère de la Culture @MinistereCC en roue libre ce soir pic.twitter.com/ivs2NMmWxv
— Benjamin Hue (@benjaminhue) 18 juillet 2017
Un plaisantin de 13 ans
Davantage que du hacking, il s'agirait en réalité plutôt d'une grosse bêtise. Le pirate a donné une identité sur le compte Twitter du ministère en affirmant être le fils de la community manager du ministère. Il a même précisé avoir 13 ans et être en classe de quatrième. Il se serait simplement connecté sur l'ordinateur de celle-ci, sans avoir à pirater le compte, selon RTL.
Le plaisantin présumé a également revendiqué son forfait sur un compte privé : "C'est moi derrière le compte du ministère de la Culture, mais faut pas dire mdr." Mais il a été rapidement contraint de suspendre son compte devant l'afflux de sollicitation (il a vite été suivi par plus de 7 000 personnes) : "Bon bah, je supprime mon compte, pas le choix, une belle aventure en tout cas."
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.