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Le bilan fiscal de Nicolas Sarkozy fait apparaitre 2,5 milliards d'allègement annuel pour les plus riches

Le bilan fiscal du quinquennat de Nicolas Sarkozy se solde par des allègements en faveur des 1% à 2% de Français les plus riches, à hauteur de 2,5 milliards d'euros par an, selon le premier syndicat des Finances publiques Union Snui-Sud.
Article rédigé par Francetv 2012
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Publié Mis à jour
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Le site impots.gouv.fr du Ministère des Finances (AB)

Le bilan fiscal du quinquennat de Nicolas Sarkozy se solde par des allègements en faveur des 1% à 2% de Français les plus riches, à hauteur de 2,5 milliards d'euros par an, selon le premier syndicat des Finances publiques Union Snui-Sud.

Nicolas Sarkozy cherche à rectifier son image tenace de "président des riches"... Pas sûr que les chiffres du premier syndicat des Finances publiques Union Snui-Sud Trésor Solidaires l'aident beaucoup.

Le syndicat estime mercredi 21 mars que le bilan fiscal du quinquennat du président-candidat se solde par des allègements (évalués à 2,5 milliards d'euros par an, qui contribuent à grever le budget) en faveur des 1% à 2% de Français les plus riches.

Un allègement au bénéficice des 1 à 2% des plus riches

"Il y a bel et bien eu un allègement d'impôts, moins important que prévu, mais un allègement au bénéfice des 1 à 2% de Français les plus riches", a déclaré le secrétaire national de ce syndicat, Vincent Drezet, au cours d'une conférence de presse.

Le syndicat évalue à 7 milliards d'euros le total des allègements consentis pendant le quinquennat, au travers du renforcement du bouclier fiscal, qui plafonne les impôts directs de tout contribuable à la moitié de ses revenus, et de l'allègement de l'impôt de solidarité sur la fortune (ISF).

A la suite de la crise, en effet, on assiste au "détricotage" du "paquet fiscal" de 2007 avec plus de prélèvements sur les revenus élevés mais une exception importante demeure : l'allègement de l'Impôt sur la fortune. Selon Le Monde, l'ISF, "en déliquescence", "ne rapportera plus que 2,2 milliards au lieu de 4 milliards".

2 milliards d'allègement sur les successions

La définition des "plus riches" retenue est celle des ménages qui gagnent 100 000 euros ou plus par an, a précisé le syndicat.

"Ces personnes-là ont bénéficié à la fois d'allègements, par exemple allègement de l'ISF de 1,8 milliard décidé en 2011, également pour certains du bouclier fiscal pendant quelques années, de l'allègement en matière de droit de donation et de succession", a-t-il expliqué.

Claire Guélaud
dans "Le Monde" chiffre à 2 milliards l'allègement net des droits et des donations sur les successions depuis 2007, qui a d'abord favorisé les plus aisés.

Classes moyennes et modestes : prélèvements supplémentaires

"Le profil type du contribuable pénalisé, ce sont les classes moyennes" mais aussi "les classes modestes", souligne M. Drezet, notamment en raison des hausses de la TVA.

"Il y a une ribambelle de taxes qui ont augmenté et qui sont principalement des taxes proportionnelles ou sur la consommation, qui ne tiennent pas compte de la faculté contributive des contribuables", a-t-il poursuivi.

"Le surplus de prélèvement pesant sur la classes modestes et moyennes s'élève à 3 milliards", selon Le Monde.

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