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Municipales : Benjamin Griveaux à la conquête des électeurs de Paris

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Article rédigé par franceinfo
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Le candidat LREM à la mairie de Paris sillonne les rues de la capitale au contact de potentiels électeurs. Quitte à affronter leurs ressentis notamment vis-à-vis de la réforme des retraites.

Benjamin Griveaux est en visite chez les petits commerçants pour la campagne des municipales à Paris de mars prochain. Dans le 8e arrondissement de la capitale, il est confronté à des commerçants dont les magasins portent les stigmates des manifestations contre la réforme des retraites. L'ancien porte-parole est-il responsable ? "Transformer le pays est toujours difficile, affirme-t-il. On se sent toujours un peu responsable. On a envie de filer un coup de main aux personnes qui ont des commerces et qui bossent un peu plus de 35 heures par semaine, j'imagine, qui galèrent. Si vous voulez avoir une retraite dans 30 ou 40 ans, ça vaut le coup. Si vous considérez que la retraite n'est pas un bien commun ou un patrimoine de notre modèle social, alors on peut continuer à ne rien faire et on aura nos yeux pour pleurer", avoue Benjamin Griveaux devant une commerçante.

Combat pour les classes moyennes

Pas forcément de quoi la convaincre. "Je pense qu'il va falloir reformer, mais je pense pour ma part que le moment a été mal choisi", lui répond-elle. Ce jour-là, le candidat LREM ne trouvera pas beaucoup de soutiens même si l'ambiance reste bon enfant. Difficile d'intégrer la grève et la réforme des retraites dans la campagne. "D'abord, les municipales, ce sont des enjeux locaux, on parle beaucoup de propreté et de sécurité, de transport, d'écologie, de logement. Les électeurs voient que le maire n'est pas en responsabilité sur la réforme des retraites. Les électeurs sont intelligents, ils savent faire la part des choses entre ce qui relève du niveau national et ce qui relève de l'élection municipale. Je continuerai à défendre le fait que les classes moyennes puissent rester vivre à Paris", argue Benjamin Griveaux. Il ne lui reste que deux mois pour convaincre.

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