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L'entourage de François de Rugy dément un retour précipité à Paris pour démissionner

Le ministre de la Transition écologique devait initialement passer la journée entière dans les Deux-Sèvres pour aborder la thématique de la protection de l'eau. 

Article rédigé par franceinfo - avec France Bleu Poitou
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Le ministre de la Transition écologique et solidaire, François de Rugy, le 11 juillet 2019. (GEORGES GOBET / AFP)

L'entourage de François de Rugy, ministre de la Transition écologique, a démenti jeudi 11 juillet auprès de franceinfo un retour précipité à Paris pour démissionner. "Il faut se détendre", a confié cette source. Il se trouvait dans les Deux-Sèvres, où il devait passer la journée.
 
"Le ministre a, au contraire, décidé de maintenir ce déplacement, de ne pas modifier son emploi du temps malgré la pression. Il a passé quatre heures sur place, il a répondu à toutes les questions", a expliqué un membre de son entourage à franceinfo.

Une "contrainte d'agenda" évoquée par son entourage

L'entourage du ministre évoque une "contrainte d'agenda" qui réclame qu'il rentre à Paris. Il n'y a pas de précision, en revanche, sur cette contrainte d'agenda qui n'est pas inscrite à son agenda public. 

"François de Rugy, le ministre de l'Écologie, a quitté les Deux-Sèvres vers 13h30 pour rentrer précipitamment à Paris", avait constaté un peu plus tôt France Bleu Poitou. Le ministre n"a pas terminé une des visites à son programme. À Niort, François de Rugy était attendu par des "On veut du homard !" scandés par un collectif d'opposants à un projet de stockage d'eau le long de la Sèvre niortaise (les "anti-bassines"). 

François de Rugy devait passer toute la journée dans les Deux-Sèvres. Il était arrivé vers 10h ce matin dans une exploitation agricole de Saint-Symphorien, près de Niort, pour parler des retenues d'eau, avant d'aller dans une autre exploitation à Vouillé pour discuter des actions de protection de captage en eau potable.

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