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Élections régionales : l'accord entre Renaud Muselier et LREM condamné par Les Républicains

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Élections régionales : l'accord entre Renaud Muselier et LREM condamné par Les Républicains
Élections régionales : l'accord entre Renaud Muselier et LREM condamné par Les Républicains Élections régionales : l'accord entre Renaud Muselier et LREM condamné par Les Républicains (France 2)
Article rédigé par France 2 - J. Nény, A. Richier, G. Daret, R. Chapelard, B. De Saint-Jore
France Télévisions

Les Républicains vont-ils exclure Renaud Muselier après sa décision de s'allier à La République en marche pour les élections régionales en Provence-Alpes-Côte d'Azur (Paca) ? Le vent de la division souffle sur le parti.

Le rapprochement est désormais officiel entre Renaud Muselier et Jean Castex. Le "oui" du Premier ministre au Républicain dans la région Provence-Alpes-Côte d'Azur, dimanche 2 mai, est une alliance régionale aux répercussions nationales. Ce séisme politique pourrait bien risquer de faire imploser la droite. Mercredi 28 avril, face à Christian Jacob, son ami et président du parti Les Républicains, Renaud Muselier entretient le mystère. Officiellement, aucune alliance n'est scellée avec la majorité. 

Un accord pour éviter la victoire du Rassemblement national

Alors, quand la droite a appris la nouvelle, la potion était très amère. "Franchement, ça nous tue", admet un député LR en Paca. En effet, depuis 2017, la droite tente de se reconstruire en s'opposant le plus possible au président de la République. "Faire croire à nos électeurs qu'il n'y a pas de différence avec Macron, c'est une folie furieuse !", s'agace un cadre du parti. En privé, il y a un an, Renaud Muselier confiait devant les cadres de LR : "Il faut que je sauve mes fesses à tout prix." 


Le prix fut donc un accord, dès le premier tour des élections régionales, avec La République en marche, pour empêcher la victoire du Rassemblement national dans la région. En coulisses, le conseiller politique d'Emmanuel Macron, Thierry Solère, et Christian Estrosi et Hubert Falco, maires (LR) de Nice (Alpes-Maritimes) et de Toulon (Var), étaient à la manœuvre. Un ténor de la droite affirme même que les deux hommes politiques "rêvent de rentrer au gouvernement". Un chef de file LREM aux régionales se félicite : "On a acté la scission de la droite".

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