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Perquisition chez LFI : face au procès, une stratégie médiatique

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Perquisition chez LFI : face au procès, une stratégie médiatique
Perquisition chez LFI : face au procès, une stratégie médiatique Perquisition chez LFI : face au procès, une stratégie médiatique (France 2)
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Jean-Luc Mélenchon est jugé, jeudi 19 septembre, au tribunal de Bobigny (Seine-Saint-Denis). Le patron de LFI comparaît avec cinq autres prévenus dans l'affaire de la perquisition houleuse du siège de son parti en octobre 2018.

Jean-Luc Mélenchon est soutenu par de nombreux militants, jeudi 19 septembre, au tribunal de Bobigny (Seine-Saint-Denis). Le fondateur et patron de La France insoumise (LFI) comparaît avec cinq autres prévenus dans le cadre de l'affaire de la perquisition houleuse du siège de son parti en octobre 2018. Les militants sont arrivés dès 7h30. Ils sont plusieurs dizaines déjà, ils portent pour beaucoup des pancartes avec des slogans. On peut y lire "la justice n'est pas indépendante", ou "la colère n'est pas un délit".  

Show médiatique

Une stratégie médiatique du bruit maximal pour le leader de LFI qui espère bien faire revenir auprès de lui les sept millions d'électeurs qui s'étaient portés sur son nom à la présidentielle de 2017 et qui depuis ont déserté lors des dernières européennes. Jean-Luc Mélenchon va même jusqu'à se comparer à Lula, l'ancien président brésilien emprisonné. Outre la peine d'éligibilité de cinq ans qu'il risque, Jean-Luc Mélenchon encourt une peine d'amende de plusieurs dizaines de milliers d'euros et, dans le pire des cas, une peine de prison qui pourrait aller jusqu'à dix ans d'emprisonnement, explique Florent Boutet devant le tribunal de Bobigny.

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