Depuis les révélations mardi 13 septembre d'une main courante pour violences conjugales visant le coordinateur national de LFI, les insoumis se sont murés dans le silence. Leurs téléphone sont sur messagerie ; l'une des rares députées à décrocher prétend avoir eu plein de réunions l'empêchant de réfléchir à la question. Personne ne bouge, ni dans les médias ni hors micro."Il n'y a rien. Pas un son, pas un bruit", témoigne un écologiste qui voit ses collègues insoumis éviter la question dans les couloirs de l'Assemblée. Embarras jusqu'au sein de son groupe : "On a une forme de tétanie chez les Verts, on regarde tous nos pompes", dit-il. "C'est le black-out", le noir complet, ajoute un socialiste de premier plan. Pour lui, La France insoumise doit vite se positionner : suspendre provisoirement Adrien Quatennens le temps de la procédure.Le PS compte accentuer la pression. "Il n'est pas impossible qu'on communique ce week-end", nous dit ce cadre du parti. Idem du côté de La France insoumise : la présidente du groupe à l'Assemblée nationale, Mathilde Panot, doit s'exprimer d'ici peu sur le sujet, croit savoir un parlementaire.