Une marche pour les libertés avait lieu dans plusieurs villes de France, comme à Paris, Marseille (Bouches-du-Rhône), Rennes (Ille-et-Vilaine), Toulouse (Haute-Garonne) ou Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme), samedi 12 juin. Dans le cortège parisien, Jean-Luc Mélenchon a reçu un jet de farine d’un homme se disant souverainiste et en contestation avec le système politique. "Le blanc, ça me va. Je n’ai pris que de la farine, je suis vivant, tout va bien", a ironisé le président du groupe La France insoumise à l’Assemblée nationale."Née sous Pétain, je n’ai pas envie de mourir sous Le Pen"La contestation s’est organisée contre les idées prônées par l’extrême droite et le gouvernement. "Ce n’est plus acceptable de laisser le débat démocratique se déliter autant, de laisser les idées d’extrême droite autant progresser", estime Mélanie Luce, présidente de l’UNEF. Des manifestants ont dénoncé "la politique d’Emmanuel Macron", le fait de "laisser l’extrême droite monter" et "des lois liberticides". "Je suis née sous Pétain, je n’ai pas envie de mourir sous Le Pen", s’inquiète une femme présente. La gauche a tenté d’afficher une certaine unité.