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Consultation de La France insoumise : "Il n'y pas de fracture, ce sont des différences tactiques plus que de fond", réagit le député Eric Coquerel

Près des deux tiers des soutiens à Jean-Luc Mélenchon interrogés par La France insoumise lors d'une consultation ont choisi de ne pas voter pour Emmanuel Macron.

Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Eric Coquerel, député de la France Insoumise de Seine-Saint-Denis invité de franceinfo (FRANCEINFO / RADIOFRANCE)

"Il n'y a pas de fracture, ce sont plus des différences tactiques que des différences de fond", a déclaré sur franceinfo Eric Coquerel, député La France Insoumise de Seine-Saint-Denis, après les résultats de la consultation lancée par le mouvement pour le vote au second tour de la présidentielle le 24 avril prochain.

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Sur les 215 292 personnes qui ont participé à cette consultation, 37,65% indiquent qu'ils voteront blanc ou nul, 33,40% choisissent de voter Emmanuel Macron et 28,96% préfèrent l'abstention. "Il y a un refus massif de l'extrême droite chez nos électeurs qui considèrent que ce n'est jamais la solution", a affirmé Eric Coquerel, qui rappelle que ces résultats ne sont pas une consigne de vote mais bien une "indication".

Pour lui, dire "pas une voix pour Marine Le Pen" est une manière "active" de faire barrage. "Charge ensuite à Emmanuel Macron de prouver que son bulletin est le plus efficace", a avancé le député de Seinte-Saint-Denis. "La différence, c'est qu'il y a eu cinq ans de Macron entre temps et il n'a pas été un barrage à l'extrême droite, bien au contraire", a-t-il insisté, ajoutant qu'il comprenait les électeurs qui ne pouvaient pas glisser le bulletin du président-candidat dans l'urne.

Comme le reste des députés Insoumis, Eric Coquerel a réaffirmé qu'il ne dirait pas publiquement pour qui il voterait lors de ce second tour. "Comme Jean-Luc Mélenchon, nous ne voulons pas culpabiliser les électeurs", s'est-il justifié, insistant sur le fait que "chaque électeur" avait la "volonté de faire barrage à l'extrême droite".

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