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L'UMP lance une campagne anti-PS via un tract tiré à trois millions d'exemplaires

Officiellement, le chef de l'Etat n'est pas candidat à l'élection présidentielle. L'UMP a pourtant lancé un tract lundi dans lequel elle sonne la mobilisation générale derrière Nicolas Sarkozy. Est-ce un signe que la campagne a bel et bien démarré ?
Article rédigé par Catherine Rougerie
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2 min
Jean-François Copé tient un point presse à Paris, le 21 mars 2011. (AFP - Bertrand Langlois)

Officiellement, le chef de l'Etat n'est pas candidat à l'élection présidentielle. L'UMP a pourtant lancé un tract lundi dans lequel elle sonne la mobilisation générale derrière Nicolas Sarkozy. Est-ce un signe que la campagne a bel et bien démarré ?

Après les "amabilités" du week-end distillées par plusieurs ténors de l'UMP à l'encontre du candidat socialiste, le parti de la majorité est repassé à l'offensive lundi mais sous une autre forme.

Pas de déclarations dans les médias mais un réquisitoire contre le PS relayé via un tract, tiré à trois millions d'exemplaires, et des affiches.

Intitulé "Rejoignez le parti des droits et des devoirs", le support de quatre pages a été envoyé aux fédérations UMP pour qu'elles le distribuent sur les marchés, à la sortie des métros ou des gares.

Le parti socialiste accusé notamment d'un "laxisme sidérant"

Dans ce tract, l'UMP fait l'éloge du bilan du quinquennat de Nicolas Sarkozy et, à l'inverse, met en garde contre les propositions du PS et de son candidat à la présidentielle, François Hollande.

Parmi les critiques : "Le PS nous promet un laxisme sidérant", "le PS veut une écologie punitive et décroissante", "le PS préfère l'assistanat" ou encore "le PS renonce à la grandeur de la France".

Cinq affiches bleu-blanc-rouge, tirées à 40 000 exemplaires chacune, complètent le dispositif.

Barrées d'un "Fiers de nos valeurs" et déclinées en cinq slogans - "Je crois en la France", "Oui à la sécurité, non au laxisme", "Oui à la solidarité, non à la fraude", "Oui au travail, non à l'assistanat" et "Oui à la laïcité, non à la burqa" -, ces supports laissent entendre les éventuelles divergences entre les deux principaux partis.

La campagne sur le net

Les internautes ne sont pas en reste car pour compléter la panoplie, le site de l'UMP propose déjà divers outils anti-PS à commencer par des tracts à télécharger avec au choix : "Le PS sacrifie l'avenir des Français", "Le PS choisit la dette" ou à l'inverse, "L'UMP, le choix de la responsabilité et du courage".

Est également proposée la question de la semaine : "Etes-vous favorable à ce que les chefs d'établissement puissent eux-mêmes recruter leurs équipes d'enseignants ?" et la signature d'une pétition : "Non à la dépénalisation du cannabis".

Enfin, sur l'une des animations tournantes en ouverture du site, le parti majoritaire redonne son évaluation du coût du projet socialiste : 255 miliards d'euros. Et "le compteur tourne", écrit l'UMP.

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