A la veille de l'anniversairede la première année de François Hollande à la présidence, Jean-Marc Ayrault était invité au 20h de TF1. LePremier ministre, a réaffirmé qu'il voulait un "retournement de la courbedu chômage " d'ici la fin de l'année. Dans un contexte de fortesmobilisations (manifestation contre l'austérité à Paris ce dimanche, et rassemblements contre le mariage pourtous un peu partout en France), il estime pourtant qu'il n'y a pas de "désamour "des Français."Il n'y a pas d'austérité,c'est une invention de propagande" (Jean-Marc Ayrault)Couacs ou "maladresses"à Bercy ?Interrogé sur une possiblevolonté de remanier le gouvernement, Jean-Marc Ayrault répond par la négative. Au ministère de l'Economie, il y a pourtant eu des tensions entre Pierre Moscovici et Arnaud Montebourg sur desdossiers comme la nationalisation de Florange, le rachat de Dailymotion ou la vente des chantiers navals STX. "Il y a parfois des couacs ",concède le Premier ministre, "mais ce qui est essentiel pour lesFrançais, c'est le cap, fixé par le président et moi-même et il est tenu, mêmesi il y a de temps en temps quelques petites maladresses et quelques erreurs ". Désengagement de l'Etat dans des entreprises publiquesJean-Marc Ayrault a ensuiteconfirmé qu'il "n'y aurait pas d'augmentation générale des impôts en 2014en dehors de ce qui a déjà été décidé ". Le gouvernement ne s'appuieradonc pas sur les impôts pour réduire le déficit.Afin de trouver des fonds pour investir, le Premierministre a annoncé que l'Etat allait réduire sa participation dansdes entreprises publiques. "Nous envisageons que dans un certain nombred'entreprises publiques où le taux de participation de l'Etat, en tant qu'actionnaire,est très important nous puissions dégager une partie pour financer del'investissement. Pas pour boucher les trous du budget ".