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Jérôme Chartier a "une foi inébranlable" en Nicolas Sarkozy et soutient NKM

Le député UMP du Val d'Oise, Jérôme Chartier, estime qu'il y aura trois campagnes électorales distinctes et que les soutiens de Nicolas Sarkozy se doivent "d'avoir une foi inébranlable" en leur champion.
Article rédigé par Sébastien Tronche - Propos recueillis par
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2 min
Jérôme Chartier a "une foi inébranlable" en Nicolas Sarkozy et soutient avec conviction NKM (THOMAS SAMSON / AFP)

Le député UMP du Val d'Oise, Jérôme Chartier, estime qu'il y aura trois campagnes électorales distinctes et que les soutiens de Nicolas Sarkozy se doivent "d'avoir une foi inébranlable" en leur champion.

Les travaux parlementaires suspendus, pensez-vous déjà aux élections législatives ou vous vous concentrez principalement sur la campagne présidentielle ?

"Aujourd'hui, on ne parle que de l'élection présidentielle. Les Français ne sont intéressés que par ça. Ce qui est frappant, quand les candidats lancent trop tôt leur campagne localement, c'est qu'ils font un flop, sans reprise dans les medias. Les Français sont préoccupés par les enjeux de la présidentielle.

Il faut faire une campagne après l'autre. Ce sont des séquences séparées. C'est le processus naturel, figé désormais dans cet ordre. On ne peut pas procéder autrement. Au final, il y a trois campagnes : celle du premier tour de la présidentielle, celle du deuxième tour puis celle des législatives."

Sur le terrain, comment sentez-vous le pouls de l'électorat ? Les critiques de Nicolas Sarkozy sont-elles prégnantes ?

"Depuis septembre, je me suis lancé dans un tour de France pour faire la pédagogie autour de la situation économique et financière. J'ai observé l'attente importante de réponses face à la crise. Car les Français ont senti que nous sommes dans un monde qui a changé.

Nous ne sommes plus dans le même modèle de croissance. Qu'ils n'aiment ou pas Nicolas Sarkozy, les Français ont conscience que la crise de 2008 a tout bouleversé, que les propositions d'avant la crise devaient être réadaptées. Sans la crise, le président n'aurait pas lancé le grand emprunt par exemple. Il y a eu beaucoup de décisions liées à la crise, à la nécessité d'adaptation à un autre modèle de croissance.

Une campagne présidentielle, c'est très psychologique. Ceux qui ont soutenu Jacques Chirac en 1995 –là où j'ai appris la philosophie d'une campagne- savent qu'il faut avoir beaucoup de recul et de sérénité. Ainsi qu'une foi inébranlable."

Comment réagissez-vous aux critiques qui commencent à poindre dans la majorité envers l'équipe de campagne de Nicolas Sarkozy ?

"Le rôle des soutiens de Nicolas Sarkozy est d'avoir une foi inébranlable, une foi de charbonnier. Les informations qui annoncent le remplacement de Nathalie Kosciusko-Morizet, ce ne sont que des rumeurs de campagne. Elle fait un travail formidable.

Quant à Lionnel Luca, s'il avait été actif en 1995, il aurait pris la mesure du rôle d'équipier dans une campagne présidentielle. Il aurait la foi nécessaire."

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