Jean-Pierre Grand compte sur "700 à 800" signatures de maires à Dominique de Villepin
Le député UMP Jean-Pierre Grand, président de République solidaire, parti fondé par Dominique de Villepin, a estimé mardi 13 décembre que "700 ou 800" maires donneraient leur parrainage à l'ancien Premier ministre.
Dominique de Villepin, candidat à l'élection présidentielle, a déclaré mardi lors d'une conférence de presse à Paris, qu'il était assuré d'obtenir ses 500 signatures d'élus. Jean-Pierre Grand, président de République solidaire, a confirmé dans les couloirs de l'Assemblée nationale qu"'il y aura bien 700 ou 800 maires qui vont donner leurs parrainages". "Pour l'instant, on en a un certain nombre, à commencer par mon département", a-t-il précisé.
Mardi matin, après la conférence de presse de M. de Villepin, M. Grand avait chiffré, devant quelques journalistes, ces signatures à "plusieurs dizaines (...) dans certains départements".
"Il y aura des pressions sur les uns et sur les autres"
"Il y aura les 500 et au-delà, parce qu'on n'est quand même pas des perdreaux de l'année, on sait très bien qu'il y aura des pressions sur les uns et les autres", a-t-il ajouté mardi à l'Assemblée.
A ses yeux, M. de Villepin est "candidat pour être le mieux placé possible au premier tour" de la présidentielle et un "candidat qui peut faire la différence et même la surprise à condition que son discours soit relayé". "Le mot ralliement a quelque chose de péjoratif et, dans le respect que Dominique de Villepin a envers ses électeurs, il pense être au second tour", a-t-il dit.
L'obstacle des 500 parrainages
Passer l'obstacle des 500 parrainages préoccupe également Christine Boutin. La candidate du Parti chrétien démocrate a saisi le Conseil constitutionnel dénonçant "des pressions de responsables politiques" qui l'empêchent d'obtenir ces soutiens d'élus.
La candidate du Front national peine, elle aussi, à réunir les 500 signatures. Dans l'hypothèse où elle ne recueillerait pas ses signatures, Marine Le Pen a menacé de saisir le Conseil d'Etat. Elle a également annoncé un recours devant le Conseil d'État, après le refus de François Fillon, "profondément antidémocratique", de ne pas remettre en cause la loi qui fixe les conditions de parrainage, dont l'anonymat des parrains, afin de briguer l'Élysée.
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