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"Il faut qu'enfin l'UE soit ferme à l'égard de la Turquie", affirme Clément Beaune

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"Il faut qu'enfin l'Europe soit ferme à l'égard de la Turquie", affirme Clément Beaune
"Il faut qu'enfin l'Europe soit ferme à l'égard de la Turquie", affirme Clément Beaune "Il faut qu'enfin l'Europe soit ferme à l'égard de la Turquie", affirme Clément Beaune (France 2)
Article rédigé par France 2 - Caroline Roux
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Clément Beaune, secrétaire d'État chargé des Affaires européennes, est l'invité des "4 Vérités" de France 2, jeudi 1er octobre.

L'Union européenne va-t-elle enfin décider de sanctions contre la Turquie ? "Il faut qu'enfin l'Europe soit ferme à l'égard de la Turquie", explique Clément Beaune, secrétaire d'État chargé des Affaires européennes.

"Il y a eu longtemps une naïveté voire une faiblesse coupable européenne à l'égard de la Turquie. Pourquoi ? Parce que l'on est dépendants, sur l'immigration, parfois sur l'énergie. Il faut à long terme mettre fin à cette dépendance. A court terme, il faut donner des signaux de fermeté", ajoute l'invité des "4 Vérités" jeudi 1er octobre. Une discussion entre Européens doit avoir lieu sur le sujet jeudi dans l'après-midi et en soirée.

"La Turquie n'a pas vocation à rentrer dans l'UE"

Les sanctions, "cela peut être, on l'a déjà fait dans le passé, contre des responsables des sociétés qui forent des hydrocarbures dans les eaux de Chypre", avance Clément Beaune. Et d'ajouter : ce qu'il faut "c'est une posture de fermeté concrète, crédible, d'où les exercices militaires [de cet été], d'où nos discussions avec la Turquie".

"La Turquie n'a pas vocation à rentre dans l'UE. Ce processus d'adhésion est fictif, il est gelé, même s'il existe encore sur le plan formel", conclut Clément Beaune.

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