Budget : "Pas d'austérité, mais du sérieux", défend Olivier Dussopt
Olivier Dussopt, ministre délégué chargé des Comptes publics, est l'invité des "4 Vérités" de France 2 mercredi 22 septembre.
Le dernier budget du quinquennat Macron est présenté au Conseil des ministres mercredi 22 septembre. "C'est un budget de sortie de crise puisque c'est un budget qui accompagne la relance économique. Nous avons une croissance à 6 %, une des plus fortes d'Europe", assure Olivier Dussopt, ministre délégué chargé des Comptes publics, dans les "4 Vérités" mercredi matin.
Objectifs, selon le ministre, "revenir à un niveau plus soutenable des dépenses publiques avec l'arrêt des mesures d'urgence et mettre en œuvre le plan de relance".
Il manque dans ce budget des dépenses importantes, notamment le plan d'investissement de 30 milliards d'euros. "Le plan d'investissement est en préparation et en discussion avec les parlementaires jusqu'en décembre, c'est un plan à sept ou huit ans", se justifie le colocataire de Bercy.
"Pas un budget de campagne"
Le Haut conseil des finances publiques, qui doit rendre public mercredi matin son avis sur ce texte, "a dit que nos hypothèses de croissance étaient plausibles et raisonnables, tout comme les hypothèses de dépenses", affirme-t-il.
Les annonces de dépenses ces dernières semaines pleuvent, de la part d'Emmanuel Macron ou de son Premier ministre. "Ce n'est pas un budget de campagne électorale, le président tient ses engagements vis-à-vis des Français, des collectivités, des agriculteurs...", assure Olivier Dussopt.
"Nous voulons éviter d'étouffer la croissance par l'austérité comme en 2010. Notre objectif est de revenir à 3 % en 2027. L'année prochaine, le déficit sera moins important. Il n'y a pas d'austérité, de rigueur, mais du sérieux. Les dépenses ordinaires d’État seront contenues pour préparer l'avenir. Un niveau de déficit plus soutenable, c'est reconstituer des réserves pour être capable de faire face à une nouvelle crise", déclare le ministre délégué chargé des Comptes publics, qui justifie la baisse continue des impôts sur les sociétés pour "permettre à l'économie d'être compétitive" et qui juge "la réforme des retraites, dont le travail est toujours ouvert, nécessaire et utile parce qu'il y a beaucoup d'inégalités entre les différents régimes et que le système est déséquilibré."
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