Attentat de Conflans : "Ce n’est pas seulement un acte barbare, c’est l’application de la charia sur le sol français", juge Bruno Retailleau (LR)
Bruno Retailleau, sénateur et président du groupe LR au Sénat, était l’invité des "4 Vérités" de France 2, lundi 19 octobre.
Un professeur d’histoire-géographie, Samuel Paty, a été décapité, vendredi 16 octobre à Conflans-Sainte-Honorine (Yvelines). "Cet acte terroriste doit être décrit pour ce qu’il est ce n’est pas seulement un acte barbare, c’est l’application de la charia sur le sol français. Nous sommes en train de perdre la guerre contre l’islamisme. Qui, désormais, osera faire des cours d’instruction civique en présentant des caricatures pour illustrer la liberté d’expression ?", se demande Bruno Retailleau, sénateur et président du groupe LR au Sénat, invité des « 4 Vérités » de France 2, lundi 19 octobre.
"J’accuse le chef de l’État de ne pas suffisamment mener la guerre contre l’islamisme", indique Bruno Retailleau. Les mesures contre le séparatisme, présentées il y a une dizaine de jours ne suffisent-elles pas ? "Non cela ne suffit pas", juge Bruno Retailleau, qui ajoute : "J’attends d’Emmanuel Macron qu’il ne soit pas le président des discours mais qu’il soit le président des actes. Qu’il fasse la guerre."
"Moins de regroupement familial et plus d’expulsions"
Comment faire la guerre contre l’islamisme radical ? "On fait la guerre en étant présent sur tous les fronts. D’abord le front de l’islamisme lui-même avec la fermeture des mosquées. Il faut changer la loi. Au Sénat nous allons défendre une modification de la Constitution cet après-midi. Il faut un combat contre l’immigration massive parce que désormais le lien est établi, il faut donc accueillir moins. Faire ce que les autres pays européens ont fait : moins de regroupement familial et plus d’expulsions", précise Bruno Retailleau.
Le président de la République n’a-t-il pas pris la mesure de la menace ? "Je le dis très clairement, il a fallu attendre la fin de son quinquennat pour qu’il ose nous présenter quelque chose", estime le sénateur LR.
Existe-t-il une complicité d’une partie de la gauche, comme le dit Manuel Valls ? "Exactement, ce combat contre l’islamisme ce n’est pas un combat politicien ou partisan et moi je me sens proche de Manuel Valls dans ses propos, aussi de Jean-Pierre Chevènement, de cette gauche républicaine."
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.