Cet article date de plus de cinq ans.

"L’Histoire lui a donné raison" : en Irak, des habitants saluent Jacques Chirac, "l'ami des Arabes"

L'ancien président français était l'un des rares chefs d'État a s'opposer à la guerre en Irak en 2003. 

Article rédigé par franceinfo - Lucile Wassermann, Édité par Thomas Pontillon
Radio France
Publié
Temps de lecture : 1min
Jacques Chirac s'est opposé à Georges Bush contre la guerre en Irak en 2003.  (BROOKS KRAFT / CORBIS HISTORICAL)

Dans les rues de Bagdad aussi on se souvient de Jacques Chirac. L'ancien président de la République avait manifesté son opposition à la guerre en Irak en 2003 face aux États-Unis. Une décision encore saluée par les Irakiens aujourd'hui. 

"Un humaniste"

Dans les rues de la capitale irakienne, les habitants décrivent Jacques Chirac comme un "visionnaire", un "homme honorable" ou encore "un humaniste". Dans la mémoire d'une grande partie de la population, il est surtout le président qui a tenu tête à Georges Bush. "Je me souviens en 2003, à cette période, j'avoue que je ne l'aimais pas, dit Amar, âgé d'une quarantaine d'années. Personnellement je voulais la guerre". 

Aujourd'hui, nous sommes beaucoup à penser que c'était la seule personne qui avait compris le danger de cette guerre

Amar

à franceinfo

En Irak, beaucoup se souviennent du discours historique de son ministre des Affaires étrangères, Dominique de Villepin devant le Conseil de sécurité des Nations Unis. Un réquisitoire contre la guerre et un avertissement aux lourdes conséquences que celle-ci engendrerait.

Seize ans plus tard, Haïder s'attriste des résultats de ce conflit :"Jacques Chirac était déterminé à ne pas prendre part à la guerre en Irak et l’Histoire lui a donné raison, estime cet un avocat irakien. La guerre en Irak a crée le chaos et la destruction du pays". Un choix politique "courageux" que ces Irakiens gardent en mémoire, et qui lui a même valu ici, le surnom de l’"ami des Arabes". 

En Irak, des habitants saluent Jacques Chirac, "l'ami des Arabes" - Le reportage Lucile Wassermann

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.