Jacques Chirac renvoyé en correctionelle pour "prise illégale d'intérêts"
Jacques Chirac doit déjà comparaître entre le 7 mars et le 8 avril. Il est soupçonné de “détournements de fonds publics” et d'“abus de confiance” dans l'affaire des emplois présumés fictifs de la ville de Paris. La nouvelle procédure pour "prise illégale d'intérêts" devrait être jointe à la première. Le volet de l'affaire instruit à Nanterre rejoindrait alors le tribunal correctionnel de Paris.
Il y a un peu moins d'un an, l'ancien président a été mis en examen en tant que président du RPR pour “prise illégale d'intérêts” pour sept emplois présumés fictifs à la mairie de Paris. Ils auraient bénéficié à des cadres de l'UMP entre octobre 1990 et novembre 1994. C'est ce volet de l'affaire qui est aujourd'hui remis à jour par le juge d'instruction car l'affaire n'était pas loin d'être enterrée : le 4 octobre, l'ancien procureur de la République de Nanterre, Philippe Courroye a requis un non-lieu. Il évacuait alors l'idée d'un système de prise en charge des employés du RPR par la mairie de Paris.
_ C'est aujourd'hui, un juge d'instruction, Jacques Gazeaux qui reprend la main et demande des comptes à Jacques Chirac.
L'ancien président a toujours nié avoir connaissance d'un tel montage. Ses avocats n'ont pas réagi pour le moment.
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