Cet article date de plus de dix ans.

Irak : la France annonce renforcer son dispositif militaire

Lors d'un conseil restreint de défense ce mercredi, "le président de la République a décidé du renforcement du dispositif militaire engagé", fait savoir l'Elysée. Trois Rafale supplémentaires et une frégate vont être envoyés.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Un F15E américain en pleine opération. La France est engagée aux côtés des Etats-Unies dans des frappes aériennes sur l'Irak © REUTERS/U.S. Air Force)

Une semaine après l'assassinat d'Hervé Gourdel en Algérie, mort parce que la France était engagée dans une opération militaire contre le groupe terrroriste Daech, l'Elysée a annoncé mercredi avoir renforcé son dispositif militaire. Un conseil restreint de défense s'est tenu à la mi-journée, dans la foulée du conseil des ministres.

Selon le communiqué officiel, "le président de la République a décidé du renforcement du dispositif militaire engagé" . Dans son entourage, on explique que ce renforcement se fera "par tous les moyens et dans tous les domaines afin d'être efficace et d'atteindre les objectifs fixés" . Sans donner de précision dans un premier temps, on apprend dans la soirée que la France va envoyer trois avions de chasse Rafale supplémentaires aux Emirats (neuf en tout) et une frégate dans le Golfe. Le ministère de la Défense indique que "ces moyens seront progressivement déployés au cours des prochains jours ".

Au début de l'après-midi, l'Elysée avait rappeler la mission de la France : "La France poursuit son action en Irak, conformément à la demande des autorités irakiennes, afin d'affaiblir les mouvements armés terroristes présents sur le territoire et de permettre aux forces irakiennes de restaurer  la stabilité et la sécurité dans le pays" .

L'aviation française participe, depuis le 15 septembre, à des missions de reconnaissance et de frappes en Irak, dans le cadre d'une coalition internationale menée par les Etats-Unis.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.