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Hollande président : "Un très grand bonheur" à gauche

Pour la première fois depuis 1995, un socialiste accède à l'Élysée. De toute la gauche arrivent des messages de satisfaction, revue des premières réactions.
Article rédigé par Pierre Breteau
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
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"C'est un grand bonheur" , commente Benoît Hamon. Le porte-parole du Parti socialiste ajoute que cela "met fin à 17 ans de règne de la droite à l'Élysée, 17 ans de politique de droite et à l'intérieur de ces 17 ans, la parenthèse du sarkozysme qui a accumulé les régressions sociales et démocratiques" . Il assure que les socialistes sont désormais tournés vers les législatives pour "donner à François Hollande une majorité large à gauche avec laquelle il pourra gouverner" .

La Première secrétaire du Parti socialiste explique de son côté que ce n'est pas simplement la victoire "d'un camp contre l'autre mais la victoire de la France" , avant d'ajouter que "c'est un immense bonheur" , pour elle.

Harlem Désir, numéro deux du PS se situe sur le terrain républicain : "Ce 6 mai, avec François Hollande, c'est la République qui est de retour. La France a refusé la dérive sarkozyste et a choisi de reprendre son destin en main. C'est la fin de l'arrogance : ce 6 mai est un jour de victoire pour tous les Républicains."

Cette "victoire des forces du changement est une bonne nouvelle pour l'Europe qui ploie sous l'austérité" , commente le député socialiste Jean-Christophe Cambadélis. Il se place, comme le nouveau président de la République, dans la lignée du seul président socialiste de l'histoire de Vème République : "Cette victoire donne un successeur à François Mitterrand."

 

Au delà du PS, les félicitations de la gauche

Jean-Luc Mélenchon, arrivé quatrième avec 11,11 % au premier tour et principale "réserve" de voix de François Hollande. Le candidat du Front de Gauche commente "la défaite d'un projet d'extrême-droitisation"  : "Sarkozy, c'est fini, enfin ! C'est une très bonne nouvelle pour la France et pour l'Europe. Une page est tournée, une autre commence, pleine d'exigences. Je félicite les quatre millions d'électeurs du Front de Gauche dont les votes ont fait la décision aujourd'hui."

 

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