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Hollande: l'enjeu du 2e tour, c'est choisir celui qui battra Sarkozy

Reconnaissant une dynamique au 1er tour de la primaire, François Hollande soulignait à quelques heures d'un débat décisif avec Martine Aubry que l'enjeu "n'est pas qui veut gagner le second tour mais qui peut gagner l'élection présidentielle ?"
Article rédigé par Dominique Cettour-Rose
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
François Hollande sur France 2, le 12 octobre 2011. (France 2)

Reconnaissant une dynamique au 1er tour de la primaire, François Hollande soulignait à quelques heures d'un débat décisif avec Martine Aubry que l'enjeu "n'est pas qui veut gagner le second tour mais qui peut gagner l'élection présidentielle ?"

Le député de Corrèze a estimé mercredi matin sur France 2 que, Nicolas Sarkozy étant "lui aussi en campagne, il fallait "choisir celui ou celle (je reste ouvert) qui peut être président de la République", et souhaité que le vainqueur du second tour, dimanche prochain, l'emporte avec une large avance.

"Je veux que la victoire soit claire, soit nette", a-t-il ajouté sur la chaîne publique où il débattra à 20h35 avec sa rivale pour l'investiture socialiste pour la présidentielle de 2012, Martine Aubry.

François Hollande aux 4 vérités de France 2 le 12 octobre 2011

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A propos des questions qu'Arnaud Montebourg lui a adressées, François Hollande a promis d'"y répondre", notamment sur la mondialisation et s'est dit d'accord avec lui sur la dérive des banques. "La mondialisation, c'est quand même une inquiétude. Je vais répondre sur ce que moi, je ferai si je suis président de la République, je vais être le plus précis possible."

Tout en reconnaissant avoir "compris un certain nombre de messages", il a réaffirmé avoir sa "cohérence" souhaitant "rassembler". Interrogé sur qui Arnaud Montebourg choisirait de soutenir, François Hollande a répondu: "Il fera ce qu'il pensera devoir faire".

A la question : débat ou affrontement ce soir avec Martine Aubry ? François Hollande a répondu : "débat", car le "risque" c'est que nous puissions utiliser des "arguments" qui pourraient être "instrumentalisés" ensuite par la droite.

Arrivé en tête du premier tour de la primaire dimanche dernier, François Hollande, donné en tête des derniers sondages au second tour, a rappelé qu'il souhaitait gagner sur un principe de "sincérité et de solidité", concluant avec le sourire : "nous sommes dans la demi-finale, c'est la finale qui compte !".

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