Hausse de la TVA : à peine annoncée, déjà dénoncée
Cette hausse est une "triple faute économique, sociale et démocratique" pour Laurent Fabius. En service
commandé pour le PS, l'ancien Premier ministre explique que, selon lui, cette mesure* "va peser sur la
consommation, augmenter les prix" et que c'est "l'ensemble des classes populaires et moyennes qui vont payer"* .
Il ajoute que c'est "une faute démocratique parce que ce n'est pas à cent jours d'une élection qu'on annonce cela" .
A propos du passage ce soir de Nicolas Sarkozy sur huit chaines de télévision, Laurent Fabius ironise :* "Le
président-candidat a exigé de ne passer ni sur la chaîne météo ni sur Equidia, on est quand même dans un pays
très, très libre."
*
François Bayrou parle, lui, d'une "mesure de dernière minute, sans aucun effet sur le coût du travail" . Pour le
candidat du Modem, ces "mesures ne seront pas appliquées avant l'élection présidentielle" , par ailleurs il souligne
que "le caractère trop faible" de ces 1,6 points de hausse pour qu'elle ait un effet. Le président du Modem qui appelait à la
résistance estime que ce n'est "pas de cette manière qu'on gouverne la France" .
Sur la même ligne, dans l'opposition, c'est Eva Joly qui sonne la charge : "C'est une très mauvaise idée" ,
explique-t-elle à propos de cette hausse de la TVA. Elle évoque particulièrement *"une baisse du pouvoir d'achat,
notamment pour les plus vulnérables* ". La candidate écologiste critique la présence du président de la République
sur huit chaines de télévision ce soir : *"Nicolas Sarkozy ne se déclare pas comme candidat parce qu'il a peur du
débat, il est temps qu'il clarifie sa position."*
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