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Harlem Désir écarte tout "projet de remise en cause des 35 heures"

Le secrétaire d'Etat aux Affaires européennes l'a confirmé sur le plateau d'i-Télé, après une interview du ministre de l'Economie au "Point" avant sa prise de fonction.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Harlem Désir, le 25 juin 2014, à l'Assemblée nationale (Paris). (ERIC FEFERBERG / AFP)

"Il n'y a aucun projet de cette nature." Invité d'i-Télé, jeudi 28 août, Harlem Désir a catégoriquement démenti une quelconque remise en cause des 35 heures par le gouvernement. Le secrétaire d'Etat aux Affaires européennes faisait référence à l'interview accordée au Point par Emmanuel Macron la veille de sa nomination au ministère de l'Economie. Il s'y disait favorable à des dérogations à ce plafond hebdomadaire, en cas d'accord dans l'entreprise.

"Réconcilier les entreprises avec le pays"

S'il n'y a "pas de projet de remise en cause des 35 heures", il existe "en revanche une volonté de développer la négociation sociale dans les entreprises. La négociation sur la défense de l'emploi, sur l'aménagement du temps de travail, sur les seuils sociaux, mais pas de remettre en cause la durée légale du travail", a expliqué Désir. "Le rôle de la gauche aujourd'hui, c'est de réconcilier les entreprises avec le pays", a encore assuré l'ex-Premier secrétaire du Parti socialiste.

Le gouvernement tente ainsi de couper court à toute polémique. Laurent Berger, secrétaire général de la CFDT, a estimé jeudi matin que déroger aux 35 heures n'était "pas une bonne idée".

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