Gouvernement : la quête du nouveau Premier ministre se poursuit
Emmanuel Macron, dont la nouvelle investiture aura lieu samedi 7 mai, cherche encore le meilleur profil pour Matignon. Entre le désir de nommer une femme, la problématique des législatives et les premiers refus, la tâche est ardue.
L’investiture d’Emmanuel Macron pour son second mandat aura lieu samedi 7 mai à 11h à l’Elysée. Une cérémonie qui sera sobre avec la proclamation des résultats, discours et passage en revue de la Garde républicaine dans les jardins du palais. L’étape suivante sera la nomination du Premier ministre et la formation d’un gouvernement, auquel le chef de l’état travaille sans relâche.
"Il se donne le temps de la réflexion car il a du mal à trouver le candidat idéal pour Matignon. Il souhaite quelqu’un capable d’incarner la question sociale, environnementale, productive et de préférence une femme. Soit quelqu’un issu de la gauche mais qui n’effraye pas les électeurs de droite, soit quelqu’un issu de la droite mais qui ne heurte pas les électeurs de gauche. C’est un véritable casse-tête", souligne Catherine Demangeat, depuis le plateau du 23h de franceinfo.
Temporiser en attendant la gauche
Plusieurs candidats approchés ont déjà décliné : "La dernière en date est Valérie Rabault, la présidente du groupe socialiste à l’Assemblée. Elle ne se voyait pas défendre la retraite à 65 ans. Véronique Bédague, ancienne directrice de cabinet de Manuel Valls a également refusé la proposition". Un nom est souvent cité, celui de Christelle Morançais, la présidente LR des Pays-de-la-Loire. "Un profil, au féminin qui rappelle un peu celui de Jean Castex et c’est un atout", poursuit-elle.
"Emmanuel Macron a intérêt à attendre la fin des tractations à gauche. Certains poids lourds du PS pourraient quitter le parti en cas d’accord et être ensuite approchés. Le nouveau Premier ministre devrait être connu en début de semaine prochaine. Il faudra ensuite composer un gouvernement, sur mesure pour les législatives et qui sera certainement remanié en fonction du résultat", conclut Catherine Demangeat.
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