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Suppression de la redevance : "Une part" de la TVA viendra "garantir le financement de l'audiovisuel" public, souligne Prisca Thévenot

Après la suppression de la redevance audiovisuelle, votée ce samedi matin à l'Assemblée nationale, la députée Renaissance Prisca Thévenot explique comment cela sera compensé pour financer l'audiovisuel public.

Article rédigé par franceinfo
Radio France
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La députée Renaissance des Hauts-de-Seine Prisca Thevenot, le 28 juin 2022. (SEBASTIEN MUYLAERT / MAXPPP)

"Il y aura une part des recettes issues de la TVA qui viendra garantir le financement de l'audiovisuel [public] en France", a souligné Prisca Thévenot, députée Renaissance des Hauts-de-Seine, samedi sur franceinfo, à la suite de la suppression de la redevance audiovisuelle. Cette mesure a été votée dans la matinée à l'Assemblée nationale, lors de l'examen en première lecture du projet de loi de finances rectificative pour 2022. C'était une promesse d'Emmanuel Macron, faite pendant la dernière campagne présidentielle.

"Bien évidemment", le financement de l'audiovisuel public avec une part des recettes de la TVA "ne se fera pas au détriment de l'ensemble des services publics que nous devons continuer à renforcer pour les Français", a-t-elle assuré.

"Le mécanisme ne suffisait pas à lui seul"

La porte-parole de La République en marche a aussi critiqué les alternatives suggérées par certains de ces collègues dans l'hémicycle. "J'entends toutes les propositions qui ont été faites sur les bancs de la gauche, mais ce sont des usines à gaz qui n'expliquent pas comment on répond tout de suite à la crise du pouvoir d'achat des Français, tout en garantissant l'indépendance de l'audiovisuel", a-t-elle estimé. Le PS, par exemple, prône un "impôt progressif" pour assurer le financement de l'audiovisuel public.

"C'est complètement hypocrite de dire que le système de redevance, tel qu'il existait, avait simplement besoin d'un petit toilettage", a insisté l'élue. Selon elle, "il ne fonctionnait pas, et d'ailleurs des lignes budgétaires étaient en permanence votées au Parlement pour permettre de venir mettre au pot pour assurer cette garantie de financement de l'audiovisuel, puisque le mécanisme ne suffisait pas à lui seul."

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