Replay Attaque d'Annecy, réforme des retraites, 100 jours... Elisabeth Borne a répondu aux questions de "Dimanche en politique" sur France 3

"On travaille en confiance avec le président de la République." Doit-on s'attendre à un remaniement ? Si c'était le cas, "ce n'est pas avec vous que j'évoquerai cette question", mais avec Emmanuel Macron, a répondu Elisabeth Borne dimanche 11 juin lors de l'émission "Dimanche en politique" sur France 3. "Il se dit beaucoup de choses sur les propos [supposés d'Emmanuel Macron] en Conseil des ministres", a-t-elle poursuivi, alors que le président l'aurait tancée à propos d'un commentaire de sa part sur le Rassemblement national. "Je n'ai pas entendu ça", assure Elisabeth Borne.

Elisabath Borne a réagi aux critiques sur la politique migratoire après l'attaque au couteau à Annecy. "Vouloir tirer des enseignements généraux alors que l'enquête vient de démarrer n'est pas forcément la bonne méthode", a assuré Elisabeth Borne dimanche. Plusieurs voix, à droite et à l'extrême droite, ont critiqué la politique migratoire européenne après l'attaque au couteau d'Annecy, dont le suspect est un réfugié syrien venu de Suède. "On n'a pas attendu ce drame pour vouloir agir" en matière d'immigration, assure la Première ministre, qui rappelle qu'un projet de loi du gouvernement est en préparation. 

"On est en train de sortir des tensions". La mobilisation continue contre la réforme des retraites promulguée mi-avril, mais Elisabeth Borne l'assure : "On ouvre une nouvelle phase avec les organisations syndicales". "On avait besoin d'une réforme des retraites", car "le système n'est plus à l'équilibre", répète la cheffe du gouvernement. Une motion de censure déposée par l'alliance de gauche Nupes contre le gouvernement Borne, après l'échec d'une tentative d'abrogation de la retraite à 64 ans, sera examinée lundi à 16 heures, a appris franceinfo. 

La Première ministre promet une éclaircie face à la hausse des prix. "L'inflation dans les prochains mois sera moins forte que ce qu'elle a été ces derniers mois", assure Elisabeth Borne. Il y a quelques jours, Bruno Le Maire a annoncé une baisse de prix à venir sur des centaines de produits du quotidien. "Si certains industriels ne jouent pas le jeu [en baissant les prix], on pourra être amener à les taxer."