Cet article date de plus de six ans.

Perquisitions chez La France insoumise : Castaner condamne "fermement les violences" contre policiers et magistrats

Alors que Jean-Luc Mélenchon dénonce une "volonté d'intimidation" contre son parti, le nouveau ministre de l'Intérieur a réagi dans un communiqué.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Le ministre de l'Intérieur, Christophe Castaner, lors d'une séance de questions au gouvernement, mercredi 17 octobre à l'Assemblée nationale. (ERIC FEFERBERG / AFP)

Il a à son tour réagi. Le nouveau ministre de l'Intérieur Christophe Castaner "condamne fermement les violences" contre les magistrats et policiers, mercredi 17 octobre, après les perquisitions houleuses au siège de La France insoumise. Sur les images filmées lors de ces perquisitions, on distingue, entre autres, Jean-Luc Mélenchon bousculer un policier et un procureur.

"S'il n'appartient pas aux membres du gouvernement de commenter une procédure judiciaire en cours, Christophe Castaner, ministre de l'Intérieur, condamne et condamnera toujours fermement les violences commises à l'encontre de magistrats et de fonctionnaires de police, dans le cadre de leurs missions", mentionne un communiqué du ministère.

Dans la matinée, Jean-Luc Mélenchon a expliqué, sur BFMTV, qu'il ne regrettait pas d'avoir réagi avec véhémence et il a dénoncé une "volonté d'intimidation". La France insoumise annonce par ailleurs de futures plaintes pour "violences policières". Interpellé à l'Assemblée nationale par le député "insoumis" Alexis Corbière, le Premier ministre, Edouard Philippe, a dénoncé "la très grande violence" envers les policiers lors des perquisitions. Parallèlement, une enquête pour "menaces" et "violences" sur des policiers et des magistrats a été ouverte par la justice.

Ces perquisitions ont été menées par l'Office central de lutte contre la corruption et les infractions et s'inscrivent dans le cadre de deux enquêtes préliminaires. L'une concerne des soupçons d'emploi fictif portant sur des assistants parlementaires européens, dont certains sont de La France insoumise. La seconde enquête préliminaire porte sur de potentielles irrégularités dans les comptes de campagne de Jean-Luc Mélenchon durant la présidentielle de 2017.

Dans ce contexte tendu, les investigations se sont poursuivies avec des auditions en cours dans l'après-midi, selon une source judiciaire. Interrogé par des journalistes, le député LFI Adrien Quatennens a indiqué, sans plus de précisions, que des collaborateurs ou ex-collaborateurs de Jean-Luc Mélenchon étaient entendus dans les locaux de la police judiciaire à Nanterre (Hauts-de-Seine).

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.