Municipales: le pari risqué d'Agnès Buzyn à Paris
L'ex-ministre de la Santé, Agnès Buzyn, a choisi dimanche 16 février de démissionner pour aller briguer la mairie de Paris, en remplacement de Benjamin Griveaux, qui s'est mis en retrait.
À un mois du scrutin municipal, l'enjeu est énorme. Agnès Buzyn prend le train en marche dimanche 16 février, après l'abandon de Benjamin Griveaux dans la course à la mairie de Paris. Depuis plusieurs semaines, son nom était souvent cité comme tête de liste potentielle dans le 15e arrondissement de la capitale. "Elle manifestait son envie de faire de la politique", estime le journaliste de France 2 Guillaume Daret.
Défis en cascade
Agnès Buzyn devra à la fois porter le projet imaginé par Benjamin Griveaux et ses équipes, auquel elle n'a elle-même pas contribué, mais également se créer une légitimité au sein des militants parisiens qu'elle a peu côtoyés jusqu'à présent. Autre caillou dans sa chaussure : deux jours avant sa déclaration de candidature, l'ancienne ministre de la Santé assurait avoir trop de dossiers à gérer (coronavirus Covid-19, crise de l'hôpital, réforme des retraites) pour s'impliquer dans la campagne des municipales. Avec son départ, le gouvernement perd un de ses membres les plus identifiés, alors qu'il en manque déjà cruellement.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.