À Herbignac, en Loire-Atlantique, le premier magistrat de la commune a ouvert sa mairie pour recueillir les doléances de ses administrés. À une semaine du grand débat, Pascal Noël-Racine hésite toutefois encore à s’impliquer davantage. "C’est l’organisation qui m’inquiète, confie-t-il. En tant que maire je suis prêt à ouvrir une salle pour que ce débat puisse avoir lieu, mais je n’ai pas forcément les compétences pour organiser ce débat."Les modalités finales détaillées lundi 14 janvierÀ 900 km de là, dans l’Hérault, de nombreux maires ont tranché. Eux refusent d’organiser les débats, comme à Saint-Brès. Ils renvoient la balle à Emmanuel Macron. Tous les maires ne sont pas de cet avis. À Mussidan, en Dordogne, l’élu Stéphane Tricard a en effet déjà bouclé son agenda. Il approuve le cadre fixé par le gouvernement et les quatre thèmes retenus : "écologie", "fiscalité", " citoyenneté" et "services publics". Édouard Philippe détaillera lundi 14 janvier les modalités finales du grand débat national.