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G20 : les menaces de Nicolas Sarkozy

Le sommet du G20 s’ouvrira demain à Londres. Les 20 pays les plus riches de la planète doivent s'entendre sur les moyens de sortir de la crise. Hier pourtant le ton est monté : Nicolas Sarkozy menace de claquer la porte demain, s'il n'obtient pas de résultat concret.

franceinfo

Radio France

Publié le 01/11/2011 23:00 Mis à jour le 02/05/2014 12:26

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Ce matin, Barack Obama… et Nicolas Sarkozy se partagent la Une de la plupart des quotidiens. Le 44e Président américain, dont c’est la première sortie en Europe, parce qu’il vient d’arriver à Londres pour participer au G20 qui se tiendra demain dans la capitale britannique. Le président Français pour avoir lancé un ultimatum dans un élan d’activisme dont on se demande s’il est de bon ton à la veille d’une réunion où les 20 pays les plus riches de la planète doivent trouver un terrain d'entente sur les moyens de sortir de la crise (lire notre article).

Nicolas Sarkozy se dit déterminé à "refonder" le capitalisme, et menace de claquer la porte en l'absence de résultats "concrets". " Il faut qu'on obtienne des résultats, il n'y a pas de choix. La crise est trop grave pour qu'on se permette de faire un sommet pour rien ", a lâché hier le chef de l’Etat français lors d'un déplacement dans la Vienne.
_ Quelques heures plus tard, la ministre de l'Economie Christine Lagarde affirmait sur la BBC que le chef de l'Etat était même "déterminé" à "quitter" le sommet s'il n'était pas satisfait des travaux.

Et Nicolas Sarkozy de maintenir la pression ce matin. Dans une tribune à paraître aujourd'hui dans plusieurs titres prestigieux de la presse internationale, il répète sa mise en garde. "J'ai bien conscience qu'on ne peut pas tout changer en un jour (...) mais ce dont je suis certain, c'est que nous devons obtenir des résultats concrets dès ce jeudi à Londres", y estime-t-il, " l'échec nous est interdit ". Une menace du président français largement commentée par les éditorialistes et par le monde politique.

La réaction de François Hollande, ce matin sur France Inter :

François Hollande
envoyé par franceinter

Le Premier ministre Gordon Brown a tenté de désamorcer ces tensions hier en annonçant que les rémunérations des banquiers feraient l'objet d'une réglementation internationale, une des principales exigences du camp français.

Détermination tenace, menace efficace ou gesticulation politique... Le président français aura en tous cas réussi à faire parler de lui. De là à voler la vedette à Obama...

Cécile Mimaut, avec agences