Cet article date de plus de trois ans.

Régionales en PACA : "Je souhaite que ce front républicain soit mort", déclare le porte-parole du RN Julien Sanchez

Julien Sanchez parle au sujet de ce front républicain de "gens qui s'assemblent non pas pour des convictions, mais uniquement pour des postes".

Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié
Temps de lecture : 1 min
Julien Sanchez, porte-parole du Rassemblement National, le 22 mai 2019. (RADIO FRANCE / FRANCEINFO)

Il y aura finalement un "front républicain" contre le Rassemblement national pour les élections régionales en Provence-Alpes-Côte-d'Azur. Le candidat de la liste de rassemblement de la gauche, Jean-Laurent Félizia, a finalement annoncé lundi 21 juin qu'il retire sa candidature au profit de celle du candidat Les Républicains Renaud Muselier, pour faire face au candidat soutenu par le RN Thierry Mariani.

Pour Julien Sanchez, maire RN de Beaucaire, porte-parole du RN et tête de liste gardoise aux élections régionales en Occitanie, Jean-Laurent Félizia est "quelqu'un qui n'a pas beaucoup de constance ni de courage", étant donné qu'il avait affirmé dimanche 20 juin qu'il ne se retirerait pas. "C'est assez inquiétant à ce niveau de responsabilité d'avoir des gens qui changent d'avis aussi facilement", déclare-t-il.

Julien Sanchez invite les électeurs à se mobiliser au second tour

"Je souhaite que ce front républicain soit mort", affirme Julien Sanchez, qui dénonce "des gens qui s'assemblent non pas pour des convictions, mais uniquement pour des postes et pour laisser entre eux des gens qui se partagent le pouvoir depuis des années". Il invite les électeurs à se mobiliser pour ce deuxième tour. L'abstention record, de près de deux tiers des électeurs, au premier tour, le déçoit : "Quand je constate que l'on se bat, on passe nos soirées, nos week-ends, on fait le maximum pour essayer de convaincre les gens, de faire bouger les choses, et que l'on voit que les gens restent chez eux, honnêtement, ça fout les boules."

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.