Législatives 2024 : "Je l'assume, ce sont des faits", affirme Julien Odoul après la diffusion de son tract présentant de fausses mesures attribuées au Nouveau Front populaire

Le porte-parole du RN était l'invité du "8h30 franceinfo", mercredi. Il a également répondu aux questions des auditeurs et téléspectateurs.
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Julien Odoul, mercredi 26 juin 2024. (FRANCEINFO / RADIO FRANCE)

"Je l'assume, ce sont des faits", a affirmé ce mercredi sur franceinfo le député Rassemblement national Julien Odoul, candidat à sa réélection dans la 3e circonscription de l'Yonne, alors que dans un tract, il énumère des propositions qu'il attribue au Nouveau Front populaire (NFP) mais qui ne reflétant pas le vrai programme de la coalition de gauche.

Dans ce tract de campagne, Julien Odoul présente cinq mesures proposées théoriquement par l'alliance de gauche allant du "désarmement de la police", le "soutien aux islamistes" jusqu'à la "fermeture de CNews et censure de tous les journalistes qui ne sont pas de gauche", en passant par le "racket de votre épargne pour financer l’immigration". "Ce ne sont pas des fausses informations, s'est défendu le député icaunais. Ce sont des informations qui sont véridiques, vérifiées et qui correspondent, soit à des propositions de la coalition d'extrême gauche Nouveau Front populaire, soit à des déclarations et des intentions et comportements de membres du Nouveau Front Populaire", a-t-il poursuivi.

"Vous savez, dans un programme, vous avez ce qui est annoncé..."

S'agissant du cas de CNews, que la gauche entend fermer à en croire le tract, Julien Odoul a souligné que "les membres du Nouveau Front populaire ont souhaité que l'Arcom ne renouvelle pas l'autorisation à la chaîne d'émettre". "Quand vous avez une députée écologiste qui a lancé une pétition, quand vous avez bon nombre de députés insoumis qui dans le cadre d'une commission d'enquête ont souhaité interdire CNews et C8, je considère à juste titre que ça fait partie de leur orientation politique", a appuyé le député sortant. "Dans le cas où ces gens-là seraient aux responsabilités, ils seraient susceptibles de censurer" la chaîne du groupe de Vincent Bolloré.

Or, il n'est fait aucune mention dans le programme du Nouveau Front populaire d'une fermeture de la chaîne, ni de censurer aucun journaliste de droite. "Vous savez, dans un programme, vous avez ce qui est annoncé, et puis ensuite vous avez les comportements des uns et des autres, et notamment la ligne qui est imposée par Jean-Luc Mélenchon qui aujourd'hui est extrêmement dangereuse", a rétorqué le député.

Autre point mis en avant dans le tract de Julien Odoul : le soutien aux squatteurs et le viol de la propriété privée défendu par l'alliance des partis de gauche. Dans le programme du NFP, il est fait mention de "l’abrogation de la loi Kasbarian qui criminalise les locataires et l’interdiction des expulsions locatives pour impayés sans proposition de relogement". Aux yeux de l'élu de l'Yonne, "le squat serait généralisé et légalisé". "C'est une réalité", a-t-il ajouté.

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