Jean-Marie Le Pen raconte avoir voulu faire évader Jean Bastien-Thiry par hélicoptère en 1963
Jean Bastien-Thiry a été condamné à mort pour sa participation à l'attentat du Petit-Clamart contre le général de Gaulle, en 1962.
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![Jean-Marie Le Pen lors de la cérémonie d'hommage à Jeanne d'Arc à Paris, le 22 mars 2018. (MICHEL STOUPAK / NURPHOTO)](https://www.francetvinfo.fr/pictures/mJWwADPXBA_1YH575HqE8oMdS4A/0x140:3886x2324/432x243/2018/07/14/phpDIY5Qe_1.jpg)
Jean-Marie Le Pen, fondateur du Front national, raconte, dans un témoignage diffusé par Le Figaro samedi 14 juillet, comment il a tenté en 1963 de faire évader, par hélicoptère, Jean Bastien-Thiry. Ce dernier était condamné à mort pour sa participation à l'attentat du Petit-Clamart contre le général de Gaulle.
Le 22 août 1962, un commando de 13 hommes, partisans de l'Algérie française, a tenté d'assassiner le président de la République. Environ 150 balles ont été tirées par les assaillants. Bastien-Thiry a été arrêté le 17 septembre. Condamné à mort, il est passé par les armes le 11 mars 1963.
"Tout était prêt"
"Je crois révéler aujourd'hui que la première tentative était de notre fait", a déclaré Jean-Marie Le Pen. Cette "tentative" avait été "imaginée pour sortir Bastien-Thiry, condamné à mort", explique-t-il.
"Tout était prêt, l'hélicoptère loué, les plans mis en place sous la direction d'ailleurs du commissaire Dides, député du nord de Paris. (...) On y a renoncé parce que, la veille dans l'après-midi, Bastien-Thiry a fait savoir qu'ayant une grave angine, il ne pourrait pas participer à son évasion", raconte le fondateur du Front national.
"Il est évident qu'il s'agissait d'un prétexte et que, sans doute, dans son for intérieur, le colonel Bastien-Thiry avait déjà fait une grande partie du chemin vers la mort et vers, peut-être, le statut de martyr de l'Algérie française", ajoute-t-il.
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