Élections européennes 2024 : pour Jean-Yves Camus, de la Fondation Jean-Jaurès, Emmanuel Macron "est un petit peu la poupée vaudoue de la campagne"

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Jean-Yves Camus, codirecteur de l’Observatoire des radicalités politiques de la Fondation Jean-Jaurès, est présent sur le plateau du 19/20 info, dimanche 3 mars. Il apporte notamment son éclairage en vue des élections européennes.
Élections européennes 2024 : pour Jean-Yves Camus, de la Fondation Jean-Jaurès, Emmanuel Macron "est un petit peu la poupée vaudou de la campagne" Jean-Yves Camus, codirecteur de l’Observatoire des radicalités politiques de la Fondation Jean-Jaurès, est présent sur le plateau du 19/20 info, dimanche 3 mars. Il apporte notamment son éclairage en vue des élections européennes. (franceinfo)
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Jean-Yves Camus, codirecteur de l’Observatoire des radicalités politiques de la Fondation Jean-Jaurès, est présent sur le plateau du 19/20 info, dimanche 3 mars. Il apporte notamment son éclairage en vue des élections européennes.

Emmanuel Macron a été clairement ciblé par Jordan Bardella lors de son meeting, dimanche 3 mars. "C’est un petit peu la poupée vaudoue de la campagne, celui dans la petite statue dans qui on essaye de planter des épingles", commente Jean-Yves Camus, codirecteur de l’Observatoire des radicalités politiques de la Fondation Jean-Jaurès, qui est présent sur le plateau du 19/20 info, dimanche 3 mars. 

"Renvoyer le RN à son incapacité technique à proposer des solutions"

Alors que pour les élections européennes, la liste du Rassemblement national (RN) a "un avantage assez considérable", rappelle Jean-Yves Camus, la liste Renaissance, elle, "va devoir jouer cette image (…) de députée européenne travailleuse, technique, mais en même temps liée par ses origines au monde rural, et avec une image de sérieux qui va permettre à l’exécutif de dérouler ce qu’il sait faire", analyse le codirecteur de l’Observatoire des radicalités politiques. 

Soit, dans le détail, "renvoyer le RN à son incapacité technique à proposer des solutions aux problèmes qu’il énonce, à le renvoyer aussi à son rôle supposé d’agent de l’étranger, (…) et expliquer, naturellement, que c’est un parti qui râle beaucoup, qui représente les griefs de toute une série de Français, mais qui a une eurodéputée qui mène la liste et a effectué du travail à Bruxelles.

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