Rassemblement national : Marine Le Pen souhaite finalement se pourvoir en cassation, une "question de principe"
Après avoir annoncé mercredi sur franceinfo qu'elle renonçait à un pourvoi dans l'affaire des emplois présumés fictifs au Parlement européen, la présidente du Rassemblement national a annoncé sur France inter dimanche qu'elle donnerait sa décision lundi.
"Je vous donnerai cette réponse ce lundi car je souhaite évidemment que nous inscrivions un pourvoi, il s'agit-là d'une question de principe", a déclaré dimanche 30 septembre sur France Inter la présidente du Rassemblement national, Marine Le Pen après avoir annoncé mercredi sur franceinfo qu'elle renonçait à ce pourvoi.
Mercredi la chambre de l'instruction de la cour d'appel de Paris a validé le principe de la saisie dans l'affaire des emplois présumés fictifs au Parlement européen, ordonnée le 28 juin par les juges d'instruction, mais a réduit son montant à un million d'euros.
Un choix "cornélien"
Mercredi, Marine Le Pen avait déclaré sur franceinfo être "face à un choix cornélien puisque l'agence qui doit nous restituer le million que la chambre d'instruction nous a rendu, nous demande une attestation de non-pourvoi pour pouvoir nous rendre cette somme". Et elle avait pris sa décision, il n'en était "pas question": "Aller devant la cour de cassation, plaider et voir la cour de cassation nous donner raison, ce serait évidemment une grande joie, expliquait-elle alors. Mais si le prix à payer c'est la disparition du Rassemblement national il n'en est évidemment, vous le comprenez bien, pas question."
Dimanche, la présidente du Rassemblement national a donc expliqué sur France Inter que sa décision n'était pas prise : "Je pense que la justice ne peut pas à titre conservatoire saisir une dotation publique d'un parti politique [...] Le problème c'est que nous ne savons pas si l'inscription de ce pourvoi va nous obliger à renoncer au million que la chambre d'instruction vient de nous rendre."
Lorsque cette affaire sera tirée au clair je pourrai vous répondre mais ma volonté est évidemment d'inscrire un pourvoi dans ce dossier.
Marine Le Penà France Inter
"Dans cette affaire des assistants parlementaires, nous sommes totalement innocents de ce qu'on nous reproche, assure une nouvelle fois Marine Le Pen. Cette affaire a été lancée pour des raisons politiques par Monsieur Schulz [ancien président du Parlement européen] en cheville avec Madame Taubira [ancienne ministre de la Justice française] sa copine socialiste".
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