Rassemblement national : deux millions d'euros saisis par la justice
Le Rassemblement national (ex-FN) pourrait-il disparaître ? La justice a décidé de confisquer 2 millions d'euros de subventions au parti dirigé par Marine Le Pen.
Déjà en proie à des difficultés financières, le Rassemblement National (ex-FN) se voit privé par la justice de 2 millions d'euros de subventions sur 4,5 millions annuels. Cette décision fait suite à l'enquête sur les emplois présumés fictifs d'assistants européens. Marine Le Pen, présidente du parti, dénonce lundi 9 juillet une manoeuvre politique. "Le Rassemblement National se voit appliquer une application de peine sans avoir été condamné, ni même jugé, puisque l'affaire est en instruction. Le principe que nous pouvons croire intangible de la présomption d'innocence serait-il à géométrie variable ?", tance Marine Le Pen.
Une procédure respectée selon l'Union Syndicale des Magistrats
Face aux attaques de la présidente du Rassemblement National, l'Union Syndicale des Magistrats, le syndicat majoritaire de la magistrature, affirme que la procédure a été respectée. "On est dans le respect de la présomption d'innocence. Ces sommes vont être gérées par une agence en attendant la décision. Si la décision ordonne une confiscation, les sommes seront confisquées. Dans le cas contraire, les sommes seront restituées", indique Céline Parisot, secrétaire générale de l'Union Syndicale des Magistrats. Le Rassemblement National affirme qu'il ne pourra plus verser de salaire à ses permanents à partir du mois prochain.
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