Assistants parlementaires : "Marine Le Pen considère que la justice est instrumentalisée"
En direct du QG de campagne de la candidate FN, à Paris, Maryse Burgot fait le point sur la défense de Marine Le Pen dans le cadre de l'enquête sur les soupçons d'emplois fictifs d'assistants parlementaires FN au Parlement européen
Marine Le Pen a refusé d'être entendue par la police judiciaire, mercredi 22 février, dans le cadre de l'enquête sur les soupçons d'emplois fictifs d'assistants parlementaires FN au Parlement européen. C'est une posture qui interpelle en pleine campagne. Comment se justifie la présidente du Front national ? "C'est simple, Marine Le Pen considère que la justice est instrumentalisée, qu'elle n'est pas neutre. Les juges feraient tout pour l'empêcher de faire campagne sereinement", explique Maryse Burgot, en direct devant le QG de campagne de la candidate FN, à Paris.
Marine Le Pen demande "une trêve judiciaire"
Ses avocats estiment même qu'il y aurait eu une précipitation dans l'enquête deux mois avant la présidentielle. "Et c'est pour cela que Marine Le Pen demande une 'trêve judiciaire' jusqu'à cette échéance", ajoute la journaliste.
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