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François Mitterrand a-t-il été euthanasié ?

Un livre publié mardi par deux journalistes affirme que le président socialiste a vu son "calvaire abrégé" par une "injection" par "voie intraveineuse".

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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L'ancien président socialiste François Mitterrand, le 5 mai 1994 à Paris. (GERARD FOUET / AFP)

Atteint d'un cancer depuis 1981, François Mitterrand est mort le 8 janvier 1996. Après les révélations sur sa maladie parues dans l'ouvrage Le Grand Secret*, qui avaient provoqué un scandale l'année de sa mort, un nouveau livre pourrait relancer la polémique. Deux journalistes affirment que l'ancien président socialiste a vu son "calvaire abrégé" par une "injection par voie intraveineuse". Leur essai, Le dernier tabou - Révélations sur la santé des présidents (éd. Pygmalion), sort en librairie mardi 10 avril.

Dans ce livre, Denis Demonpion et Laurent Léger écrivent que François Mitterrand, cloué au lit par le cancer, a vu "un lundi, à sa demande expresse, son calvaire abrégé". Autrement dit, qu'il a été euthanasié. Un des fils de l'ancien chef d'Etat, Gilbert Mitterrand, relate qu'il "n'y a qu'une personne qui sache ce qui s'est passé, mais elle ne dira rien (…). Elle nous a juste raconté que tout s'était déroulé paisiblement."

Révélations sur Chirac, Balladur, Sarkozy…

Les auteurs révèlent par ailleurs qu'Edouard Balladur a été atteint d'un cancer des intestins après avoir quitté Matignon en 1995 et être redevenu parlementaire. "Puisque j'étais simple député, ça n'a intéressé personne", a confié l'ancien Premier ministre aux auteurs. Le livre évoque aussi l'accident vasculaire cérébral dont a été victime Jacques Chirac le 2 septembre 2005. Il affirme que Bernadette et Claude Chirac ont fait pression sur les médecins pour "passer sous silence" cet AVC.

Concernant Nicolas Sarkozy, les deux journalistes affirment que le président candidat "avale des comprimés dépourvus d'autorisation de mise sur le marché, ce sésame indispensable à la commercialisation en pharmacie et à sa prescription médicale". Ils ne précisent toutefois pas quels sont ces médicaments destinés à le "remettre d'aplomb".

* de Claude Gubler et Michel Gonod

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