François Hollande juge "nécessaires" des frappes françaises en Syrie
"Nous avons commencé des vols de reconnaissance permettant d'envisager des frappes si c'était nécessaire, et ça sera nécessaire en Syrie ", a indiqué lundi François Hollande, en marge d'une rencontre avec son homologue nigérian, Muhammadu Buhari.
Le chef de l'Etat a annoncé lundi dernier que l'aviation française effectuerait des vols de reconnaissances en préalable à d'éventuelles frappes contre des positions de l'Etat islamique en Syrie. Ils ont débuté mardi.
Débat mardi à l'Assemblée
Jusqu'alors, la France n'avait joint ses forces aux interventions de la coalition internationale qu'en Irak. La France s'était interdit d'intervenir militairement en Syrie au motif qu'elle craignait que cela ne serve les intérêts du président syrien Bachar Al-Assad dont Paris réclame le départ. Mais l'ampleur de l'exode syrien vers les pays voisins et l'Europe a semble-t-il incité François Hollande à modifier sa stratégie. Le Parlement français doit débattre mardi, sans vote, de cet engagement militaire en Syrie.
François Hollande recevait lundi le nouveau président du Nigeria Muhammadu Buhari pour évoquer notamment la lutte contre le groupe islamiste Boko Haram, qui multiplie les attentats dans les pays autour du lac Tchad. "Boko Haram est lié à Daech et donc reçoit des aides et soutiens de ce groupe. La lutte contre Boko Haram, c'est la lutte contre Daech et nous ne pouvons plus distinguer les terrorismes selon les régions. C'est le même terrorisme inspiré par les mêmes idéologies de mort ", a dit François Hollande.
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